Les membres de l’Association marocaine de l’industrie de textile et habillement (Amith) se sont réunis hier, mercredi 12 juin pour leur assemblée générale ordinaire. A l’ordre du jour, figurait l’élection d’un président et d’un vice président à la tête de l’association.

Pas de nouveauté. C’est  Mostafa Sajid et Karim Tazi (Marwa) qui ont été réélu à la tête de l’Amith pour un second mandat d’une durée de 3 ans. Candidature unique pour les postes de président et vice président, le binôme Sajid-Tazi a obtenu la voix de 149 membres sur les 152 présents.

A travers ce second mandat, placé sous le signe de la «continuité de l’action pour l’union et la mobilisation des acteurs», l’équipe s’engage à faire aboutir les chantiers déjà ouverts.

L’axe principal étant «l’opérationnalisation du plan textile 2025 autour de choix ciblés, assumés et alignés en rupture», explique Mostafa Sajid, le duo prévoit également la mobilisation de l’ensemble des opérateurs du secteur autour des objectifs ambitieux de ce plan tout en veillant au respect des engagements communs.

Une feuille de route ambitieuse

Ainsi, le binôme a tracé les principales orientations et la feuille de route pour le mandat 2013-2015 qui repose sur cinq axes principaux :

1- La finalisation du plan de soutien à la hauteur des ambitions de l’ensembles des opérateurs impliqués dans ce plan pour faire la différence sur le long terme, ainsi que la mise en place du «Board Textile» comme bras armé d’exécution du plan de textile 2015 ;

2- Le renforcement de la compétitivité et de la performance des acteurs de textile à travers un appui compétitif des acteurs transparents pour gagner des parts sur le marché local au détriment de l’informel ;

3- Reconstitution des fondamentaux de la chaîne de valeur textile marocain pour passer d’un demi-secteur à un secteur entier permettant le positionnement pérenne à l’international avec un ancrage efficace sur le marché local ;

4- Une large compagne de communication afin d’assurer la mobilisation nécessaire autour du plan 2025 aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale ;

5- Et enfin une réforme des statuts de l’Amith pour la mettre en adéquation avec  les exigences du plan.

«Une feuille de route ambitieuse, et un programme trop chargé qui nécessitent des efforts intenses avec la mobilisation de l’ensemble des opérateurs pour favoriser l’émergence d’une offre locale compétitive ainsi que ses vertus sur les plans budgétaire, sociale et territorial», conclut Mostafa Sajid.