Une nouvelle génération de logements sociaux en gestation
Une étude initiée par le ministère de l’Habitat scrute minutieusement tous les aspects relatifs aux logements sociaux et ceux à faible VIT. De nouvelles formules seront lancées.
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Nabila Fathi
Le 13 juin 2013 à 13h52
Modifié 13 juin 2013 à 13h52Une étude initiée par le ministère de l’Habitat scrute minutieusement tous les aspects relatifs aux logements sociaux et ceux à faible VIT. De nouvelles formules seront lancées.
La direction de la promotion immobilière est sur le pied de guerre. Les logements sociaux à 250.000 DH et ceux à faible valeur immobilière totale (VIT) à 140.000 DH sont en cours d’évaluation. Toutes les données y afférentes seront passées au peigne fin.
Une étude globale a été lancée à cet effet. Pour l’instant, les conclusions ne sont pas encore consolidées. Mais les premiers résultats seront communiqués «dans quelques jours», nous assure une source autorisée au sein du ministère. S’ensuivra une réunion programmée en octobre durant laquelle des propositions de solutions concrètes seront soumises à discussion.
Il faut dire que l’enquête en question arrive à point nommé. Des problèmes d’adéquation entre l’offre et la demande sont souvent constatés, des irrégularités ayant trait aux volets urbanistique, paysager et architectural sont pointés du doigt, des problèmes de non-conformité entre ce qui est prévu dans le cahier des charges et le produit fini sont relevés, le mode de commercialisation est souvent critiqué… sans parler des critiques formulées quant aux conditions de signature des conventions d’investissement pour ce type de logement.
En clair, l’étude en cours de réalisation permettra de déceler, puis de regrouper l’ensemble des points de dysfonctionnements qui surgissent lors des différentes étapes de réalisation des programmes sociaux. Elle se penchera aussi sur la quantification des avantages financiers et fiscaux accordés par l’Etat et sur l’évaluation des outils de leur mise en œuvre. Des réajustements seraient proposés par la suite.
Lors d’une rencontre sur l’immobilier organisée, il y a quelques semaines, par notre confrère La Vie éco, le ministre de l’Habitat n’a pas manqué de faire allusion à cette étude en citant pour exemple la ville de Kénitra.
«Les premiers résultats d’une étude visant à déterminer le profil des acquéreurs du logement social sont édifiants. Il s’agit en bonne partie de MRE qui achètent ce type de logement soit pour en faire bénéficier la famille, soit pour le mettre en location», a-t-il déclaré. Un constat à prendre avec des pincettes, à en croire une source du département de Benabdallah : «On ne pourra pas extrapoler à partir de ce simple cas de figure. Il faudra attendre que le rapport soit bouclé pour en tirer des conclusions».