Snowden possède des documents secrets sur les cyberattaques en Chine
L'ancien consultant américain à l'origine de révélations sur des programmes secrets de surveillance des communications par les Etats-Unis possède des documents secrets identifiant des cibles de piratage à Hong Kong et en Chine, rapporte vendredi le South China Morning Post (SCMP).
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AFP
Le 14 juin 2013 à 10h41
Modifié 14 juin 2013 à 10h41L'ancien consultant américain à l'origine de révélations sur des programmes secrets de surveillance des communications par les Etats-Unis possède des documents secrets identifiant des cibles de piratage à Hong Kong et en Chine, rapporte vendredi le South China Morning Post (SCMP).
Le quotidien de Hong Kong affirme avoir consulté un extrait des dossiers détenus par Edward Snowden au cours d'une interview avec lui dans la mégapole chinoise où il s'est réfugié depuis le 20 mai après avoir transmis des éléments explosifs au Guardian et au Washington Post.
Y figurent les adresses IP (internet protocol, le numéro d'identification d'un appareil connecté) visées et la date des infractions. Le SCMP n'a pas publié ces adresses ni identifié les personnes ou institutions concernées.
Selon le journal, les documents permettent de savoir si une opération est en cours ou conclue et semblent indiquer un taux de réussite des tentatives d'infraction de 75%. « J'ignore les informations spécifiques qu'ils cherchaient sur ces machines, je sais seulement qu'utiliser des moyens techniques pour pénétrer sans autorisation dans des appareils civils est une violation du droit et c'est éthiquement douteux », a déclaré Edward Snwoden au quotidien anglophone.
Jeudi 13 juin, lors de l'audition du général Keith Alexander, directeur de l'Agence nationale de sécurité (NSA), devant le Sénat américain, l'espion en chef des Etats-Unis a apporté un démenti succinct à l'une des accusations de M. Snowden, qui a affirmé qu'il était capable, à partir d'une adresse de courrier électronique, de lire les correspondances de n'importe qui, même du président des Etats-Unis.
« Vrai ou faux? », a demandé à M. Alexander la sénatrice Susan Collins.
« Faux, je ne connais aucun moyen de faire cela », a-t-il répondu.
Fidèle à la ligne adoptée par l'administration de Barack Obama, il a martelé que ces programmes étaient indispensables: «Il s'agit de dizaines d'actes terroristes que (ces programmes) ont contribué à empêcher (...) ici et à l'étranger», a-t-il assuré, en précisant qu'il espérait rendre public le chiffre exact d'ici une semaine.
Selon lui, le système d'interception des communications d'internet baptisé Prism a joué un rôle crucial pour déjouer en 2009 un projet d'attentat dans le métro de New York fomenté par un jeune Afghan, Najibullah Zazi.
Il a averti que le renseignement américain avait déjà souffert des fuites.
Le jeune homme de 29 ans, qui se terre à Hong Kong, a refait surface mercredi dans un nouvel entretien au quotidien SMCP où il affirme vouloir rester dans le territoire autonome chinois pour y «combattre le gouvernement américain dans les tribunaux».
L'ancien consultant de la puissante agence de renseignement américaine NSA y évoque aussi les méthodes américaines d'espionnage, précisant que les Etats-Unis ont accès «aux communications de centaines de milliers d'ordinateurs» y compris à Hong Kong et en Chine.
Pékin a indiqué jeudi n'avoir «aucune information à fournir» sur l'Américain.
L'espionnage informatique est une source régulière de frictions entre les deux premières puissances de la planète et a été au menu d'une rencontre samedi dernier entre le président américain Barack Obama et son nouvel homologue chinois Xi Jinping.
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Le 14 juin 2013 à 10h41
Modifié 14 juin 2013 à 10h41