Aqmi confirme la mort d'Abou Zeïd, un de ses chefs

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a confirmé pour la première fois qu'un de ses chefs, l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, a été tué lors de combats dans le nord du Mali, sans préciser de date, dans un communiqué diffusé dimanche par l'agence privée mauritanienne en ligne ANI.  

Aqmi confirme la mort d'Abou Zeïd, un de ses chefs

Le 16 juin 2013 à 20h29

Modifié 16 juin 2013 à 20h29

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a confirmé pour la première fois qu'un de ses chefs, l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, a été tué lors de combats dans le nord du Mali, sans préciser de date, dans un communiqué diffusé dimanche par l'agence privée mauritanienne en ligne ANI.  

Abou Zeïd et un autre chef d'unité combattante, le Mauritanien Mohamed Lemine Ould El-Hassen dit Abdallah Ac-Chinguitty, sont «morts sur le champ de bataille en défendant la +Oumma+ (communauté musulmane) et la charia islamiques (loi islamique) « dans le nord duMali, selon le communiqué à l'Agence Nouakchott information (ANI), qui a toujours publié des textes d'Aqmi sans jamais être démentie. Aucune date n'a été précisée par l'organisation islamiste dans ce communiqué intitulé «Condoléances et félicitations». Selon le Tchad et la France, dont des militaires ont pourchassé des jihadistes dans le nord du Mali depuis janvier, Abou Zeïd a été tué fin février dans l'Adrar des Ifoghas (extrême nord-est malien). «C'est la première fois qu'Aqmi évoque officiellement dans un communiqué la mort d'Abou Zeïd», a assuré à l'AFP le directeur de l'ANI, Mohamed Mahmoud Ould Abou Al-Maali, par ailleurs spécialiste d'Aqmi.Abou Zeïd était considéré comme l'un des chefs les plus radicaux d'Aqmi.

Selon la présidence française, il a été tué fin février lors de combats menés dans l'Adrar des Ifoghas, massif montagneux de l'extrême nord-est du Mali où les soldats français bénéficient de l'appui des troupes tchadiennes pour l'opération militaire Serval en cours depuis janvier. La mort de l'Algérien avait été annoncée dès le 1er mars par le président tchadien Idriss Deby Itno. Des interrogations demeurent toutefois sur les circonstances de son décès, attribué à des militaires français par Paris alors que le président Deby Itno a assuré à plusieurs reprises qu'Abou Zeïd avait été «abattu» par des soldats tchadiens. D'après l'ANI, Mohamed Lemine Ould El-Hassen animait des conférences et sermons dans les camps d'Aqmi, et était considéré comme «l'idéologue religieux» de l'organisation jihadiste. Il en avait été porte-parole avant d'être nommé en novembre 2012 à la tête de la katiba (unité combattante) Al-Fourghan en remplacement de l'Algérien Yahya Abou El Hamame. Ce dernier avait été désigné en octobre 2012 comme successeur d'un autre Algérien, Nabil Makhloufi dit Nabil Abou Alqama pour coiffer toutes les unités combattantes d'Aqmi au Sahel et au Sahara.

Selon le communiqué, Abou Zeïd et Mohamed Lemine Ould El-Hassen ont été tués au cours «des derniers engagements avec les forces ennemies au nord du Mali». De même source, «d'autres combattants jihadistes ont été également tués» au cours des mêmes affrontements, et l'attaque ayant été fatale à Abou Zeïd a «également occasionné à l'ennemi des pertes importantes». Aucun détail supplémentaire de date et de nombre n'a été fourni. Aqmi met en garde la France contre la poursuite de «ses réjouissances pour la mort» de responsables jihadistes et la menace de «conséquences sans tarder».L'opération militaire franco-africaine est en cours depuis janvier contre les groupes jihadistes, dont Aqmi, ayant occupé pendant plusieurs mois en 2012 le nord du Mali. Cette opération a permis de chasser les jihadistes des grandes villes, mais des poches de résistance demeurent dans certaines zones.

 


 

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