Baccalauréat : M. El Ouafa dément le transfert vers des institutions pénitentiaires d'élèves fraudeurs
Le ministre de l'Education nationale, Mohamed El Ouafa a catégoriquement démenti, lundi, les informations faisant état du transfert vers des institutions pénitentiaires d'élèves pris en flagrant délit de tricherie lors des examens du baccalauréat, assurant que ces cas, qui sont au nombre de 1965, feront l'objet de mesures disciplinaires à caractère pédagogique.
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Le 17 juin 2013 à 21h38
Modifié 17 juin 2013 à 21h38Le ministre de l'Education nationale, Mohamed El Ouafa a catégoriquement démenti, lundi, les informations faisant état du transfert vers des institutions pénitentiaires d'élèves pris en flagrant délit de tricherie lors des examens du baccalauréat, assurant que ces cas, qui sont au nombre de 1965, feront l'objet de mesures disciplinaires à caractère pédagogique.
Ces mesures disciplinaires portent sur l'interdiction de passer la session de rattrapage et les examens dubaccalauréat pour une durée d'un ou deux ans, soit moins que les cinq ans de prohibition qui étaient en vigueur, a précisé M. El Ouafa en réponse à une question devant la Chambre des représentants.
Les cas soumis à la justice concernent l'agression d'enseignants chargés de la surveillance des examens de la part de candidats pris en flagrant délit de tricherie et à l'égard desquels toutes les mesures nécessaires ont été prises, a affirmé le ministre.
Abordant les mesures de lutte contre les pratiques frauduleuses aux examens, M. El Ouafa a souligné la révision de la procédure de suivi des cas de triche, depuis leur découverte jusqu'à l'exécution des mesures disciplinaires et la mise en place d'une cellule de veille au niveau central, chargée de suivre tous ce qui est publié sur le net à propos des examens.
Dans ce sens, il a précisé qu'après avoir soumis les questions et réponses diffusés par certains sites internet aux commissions nationales chargées d'élaborer les sujets des examens, il s'est avéré qu'il s'agissait de copies concernant les années précédentes et d'éléments de réponse provenant d'un autre pays et comprenant des solutions totalement ou partiellement erronées, ajoutant que ces éléments ont été transférés aux commissions de correction en guise d'indicateurs pour les aider à démasquer les cas de fraude.
La correction des examens
Concernant la correction des examens, le ministre a souligné que cette opération a démarré dans l'ensemble des centres au niveau national, vendredi dernier, avec la participation de près de 45.000 enseignants, toutes matières confondues, qui ont pour mission de revoir 3,6 millions de copies, soit une moyenne nationale de 80 copies pour chaque correcteur, en plus de 4.800 commissions de délibération. Il a indiqué que la procédure de correction a été revue de manière à assurer une objectivité et une précision optimales.
Il également réitéré son démenti de toute fuite des sujets des examens, mettant en exergue les précautions prises pour les entourer du secret complet, dans le respect des procédures en vigueur dans tous les systèmes éducatifs.