Omra : les nouvelles règles mettent en danger les agences de voyage
Les 40.000 pèlerins, sur les 55.000 prévus, qui ne partiront pas cette année représentent un sérieux manque à gagner. Les agents de voyage ont déjà avancé aux compagnies aériennes et aux hôteliers saoudiens une partie des sommes versées par les candidats départ.
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Bilal Mousjid
Le 17 juin 2013 à 12h58
Modifié 17 juin 2013 à 12h58Les 40.000 pèlerins, sur les 55.000 prévus, qui ne partiront pas cette année représentent un sérieux manque à gagner. Les agents de voyage ont déjà avancé aux compagnies aériennes et aux hôteliers saoudiens une partie des sommes versées par les candidats départ.
Les professionnels du voyage sont mécontents et veulent le faire savoir. Le ministère du Tourisme reçoit ce matin une délégation de la Fédération nationale des agences de voyages du Maroc (FNAVM). Au menu des discussions : la baisse de la durée de séjour et du quota des pèlerins, qui est passé de 55.000, en 2012, à 15.000 cette année. La durée de séjour, quant à elle, n’est plus que de 15 jours, au lieu de 30 jours.
Là où le bât blesse, c’est que la décision, motivée par des travaux à la Mecque pour agrandir le Masjid al Haram, a été annoncée par les autorités saoudiennes 20 jours seulement avant le début de l’opération. Et donc bien après que les réservations des vols et des chambres ont été effectuées.
Préjudice pour les pèlerins et pour les professionnels du voyage
« Cette décision donne lieu à deux préjudices : un préjudice pour le pèlerin qui, en plus de voir sa chance d’accomplir l’omra péricliter, devra demander à son agence de voyage de le rembourser, laquelle devra demander, à son tour, le remboursement des frais encaissés par la compagnie aérienne et par l’hôtel », déclare à Médias 24 Omar Sabri, président de la FNAVM. Le préjudice est d’autant plus important que beaucoup d’agences, souligne Omar Sabri, consacrent la quasi-totalité de leur activité à l’omra.
Les pèlerins, quant à eux, ne savent plus à quel saint se vouer. D’un côté, devant un éventuel refus, ils se posent des questions concernant les critères de sélection. De l’autre, la probabilité de voir leurs frais remboursés est aussi minime que leur chance d’être retenus parmi les 15.000 « happy few ».
« Nous travaillons actuellement sur une évaluation des visas. En principe, la méthode premiers arrivés, premiers servis est celle qui sera retenue », précise Omar Sabri.
Un flou total, pour les uns comme pour les autres. Peut-être la réunion d’aujourd’hui avec Lahcen Haddad apportera-t-elle une solution qui satisfera les agences de voyage et les pèlerins.
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