Anass Bendrif : Twitter est l’avenir et Facebook le passé
Anass Bendrif, journaliste free-lance pour la radiodiffusion publique néerlandaise et formateur en médias dans la région Mena, est convaincu que la communauté des médias sociaux est désormais le patron. Entretien.
Anass Bendrif : Twitter est l’avenir et Facebook le passé
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Dalal Saddiqi
Le 18 juin 2013 à 12h09
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Anass Bendrif, journaliste free-lance pour la radiodiffusion publique néerlandaise et formateur en médias dans la région Mena, est convaincu que la communauté des médias sociaux est désormais le patron. Entretien.
Vous avez récemment publié un article sur le classement des Marocains les plus influents sur Twitter, quel était l’objectif de votre démarche ?
Mon article parle des Marocains ayant le plus de «followers» et de ceux qui ont le plus d’influence sur Twitter. Je considère que la communauté des médias sociaux est aujourd’hui très importante et je voulais mettre la lumière sur les Marocains qui sont les plus actifs sur ces médias.
De plus, en tant que journaliste, je pense que les objectifs de mes confrères consistent à créer de l'influence et à augmenter notre capacité à conduire l'action. Lorsque vous partagez quelque chose sur les médias sociaux ou dans la vraie vie et que les gens réagissent, c'est cela l'influence.
Pour vous l’influence est donc primordiale pour la réussite d’un journaliste…
Je pense qu'un journaliste contemporain doit maîtriser les outils de médias sociaux car ils vous aident à obtenir plus rapidement les nouvelles, à les vérifier et à interagir avec votre communauté. D’ailleurs aujourd’hui, dans une certaine mesure, ce n'est plus le rédacteur en chef qui détermine ce qui est intéressant à diffuser, mais plutôt le public des médias sociaux à travers ses clics et commentaires. C’est la communauté qui est devenue le Boss et le journaliste contemporain doit construire une communauté et s’engager avec elle.
Quel est selon vous la meilleure méthode pour construire une communauté ?
Une des techniques utilisées pour construire une communauté et l'engager comme moyen de vérifier les informations est le crowdsourcing. Et je pense que dans ce cas, il est possible de faire bien plus sur Twitter que sur Facebook. Dans ce sens, je pense que Twitter est l'avenir et Facebook le passé.
A travers vos articles et votre compte Facebook, vous voulez donc encourager les Marocains à être plus actifs sur Twitter ?
Les médias sociaux n’ont pas besoin de publicité, ils deviennent une partie de notre vie. Ceci dit, au Maroc Twitter est beaucoup moins utilisé que dans des pays comme le Brésil, l’Egypte ou Arabie Saoudite. D’ailleurs je vous invite à consulter le site tweetping.net, qui montre les tweets en temps réel dans le monde. On constate alors une activité importante au Moyen-Orient et en Amérique latine par rapport au Maghreb.
Et si votre rêve se réalisait et que les Marocains devenaient des fervents utilisateurs de Twitter, que pensez-vous que cela leur apportera ?
Je suis convaincu que si les Marocains se retrouvent sur Twitter, ils pourront alors interagir pour stimuler la démocratie.
Cliquer ICI pour lire l'article d'Anass Bendrif sur Radio Netherlands Worldwide.
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