Voyagistes et sites de deals essaient de s’entendre
Après les menaces, place à la discussion. Les agents de voyages et les sites de deals multiplient les réunions avec les ministères et la CGEM pour trouver une issue à leur différend.
Voyagistes et sites de deals essaient de s’entendre
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Bilal Mousjid
Le 18 juin 2013 à 18h56
Modifié 18 juin 2013 à 18h56Après les menaces, place à la discussion. Les agents de voyages et les sites de deals multiplient les réunions avec les ministères et la CGEM pour trouver une issue à leur différend.
Le feuilleton continue entre les agences de voyages et les sites de deals. «Nous tenons des réunions avec la CGEM, le ministère du Tourisme et le ministère de l’Industrie afin de définir une charte qui satisferait toutes les parties, agents et clients », déclare à Médias 24 Réda Layt, directeur de Groupon Maroc.
La FNAVM, qui a porté plainte, mars dernier, contre certains sites de deals, dont Groupon, déplore la concurrence déloyale dont sont victimes des agences de voyages. «Après une campagne de sensibilisation et une série de réunions sans succès, nous avons intenté une action en justice contre des sites de deals, qui refusent de se conformer à la loi. Nous avons également rappelé à Maroc Telecommerce, la plateforme à travers laquelle se réalisent les paiements, qu’il était obligatoire de veiller à ce que les transactions se fassent conformément à la loi régissant le secteur», a annoncé Omar Sabri, président de la FNAVM, à Médias 24, le 18 mai.
Une plainte injustifiée
Une plainte, aux yeux de Réda Layt, totalement injustifiée, car Groupon n’est pas un agent de voyage et n’aspire pas à le devenir : «Nous sommes une plateforme à travers laquelle des agences de voyages commercialisent leurs produits. Nous sommes donc leurs partenaires, et non leurs concurrents, comme certains se plaisent à nous définir. Il y a, aujourd’hui, un problème relatif à la loi, qui, outre les nombreuses interprétations qu’elle offre, est entièrement caduque, alors qu’elle est censée accompagner l’ère numérique »
En effet, le dahir portant loi des agences de voyages stipule : «est considérée comme agent de voyages, toute personne physique ou morale qui, de manière habituelle, à titre lucratif et à l’exclusion de toute autre activité, se livre ou apporte son concours [...] à l’organisation de voyages ou de séjours individuels ou collectifs ou la vente des produits de cette activité »
Dans son article 3, le dahir précise aussi que «nul ne peut exercer l’activité d’agent de voyages, s’il n’est titulaire d’une licence délivrée à cet effet par l’administration de tutelle, après avis du comité technique consultatif et selon les modalités fixées par voie réglementaire».
«Il s’agit, aujourd’hui, de mettre en place, avec la CGEM et les ministères de tutelle, une charte qui préserverait les intérêts de toutes les parties», conclut Réda Layt, qui dit n’avoir reçu aucune notification concernant la plainte déposée par la FNAVM.
La FNAVM reste pour le moment ferme sur sa décision : «depuis la plainte, nous n’avons rien à signaler concernant ce différend», nous dit Omar Sabri.
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Le 18 juin 2013 à 18h56
Modifié 18 juin 2013 à 18h56