Cette résorption est due principalement à des opérations sur avoirs extérieurs, explique la Banque centrale, précisant que les opérations en devises ont induit une injection de liquidité de 2,6 milliards de DH du fait de la différence entre les cessions de billets de banque étrangers qui ont atteint 5 milliards de DH et les achats de devises par les banques commerciales auprès de Bank Al-Maghrib qui se sont limités à 2,4 milliards de DH.

En revanche, les retraits nets de la monnaie fiduciaire ont atteint 1,3 milliards de DH à l'occasion des vacances scolaires, ajoute la même source.

De même, les opérations du Trésor (hors interventions sur le marché monétaire) ont contribué au resserrement des conditions de liquidité de 634 millions de DH.
Durant le deuxième trimestre de l'année 2013 (période allant du 1^er avril au 23 mai), le déficit de liquidité bancaire a enregistré un léger creusement de 900 millions de DH par rapport au trimestre précédent pour atteindre 64,6 milliards de DH en raison de l'incidence restrictive des opérations du Trésor (hors interventions sur le marché monétaire) conjuguée à l'augmentation de la circulation fiduciaire.

En effet, les opérations du Trésor ont été à l'origine d'une ponction de liquidité de 1,4 milliard de DH, de même, les sorties nettes de la monnaie fiduciaire, ont atteint 1,2 milliard de DH.

En revanche, les opérations sur avoirs extérieurs ont induit une injection de liquidité de 2,4 milliards de DH résultant de la différence entre les cessions de billets de banque étrangers qui ont atteint 3 milliards de DH et les achats de devises par les banques commerciales qui se sont limités à 574 millions de DH.

L'encours des placements du Trésor sur le marché monétaire s'est maintenu au même niveau enregistré durant le dernier trimestre de l'année écoulée, soit à près de 900 millions de DH en moyenne quotidienne.

En vue de combler le déficit de liquidité des banques, Bank Al-Maghrib est intervenue majoritairement au moyen des opérations d'avances à 7 jours pour un montant quotidien moyen de 48,2 milliards de DH contre près de 50 milliards de DH le trimestre précédent.

Bank Al-Maghrib a également porté l'encours de ses opérations de refinancement à 3 mois à 19 milliards de DH, dont 4 milliards de DH au titre des opérations de prêts garantis par des effets privés représentatifs de crédits destinés aux PME et TPE.

Pour sa part, le taux moyen pondéré (TMP) du marché monétaire s'est inscrit en légère hausse à 3,09% en moyenne durant le trimestre en cours contre 3,07% au 1er trimestre 2013.

Toutefois, sa volatilité a baissé, se limitant à 3 points de base, contre 5 points de base le trimestre précédent, et ce en raison de la stabilité du TMP à des niveaux proches du taux directeur.