«Notre problème, c'est de pouvoir monter en cadence sous la pression des compagnies aériennes qui veulent des livraisons», a déclaré sur Radio Classique Yves Galland.

«Nous prendrons très certainement plus de commandes que n'aurons de livraisons cette année. Nous allons livrer environ 635 avions cette année, nous prendrons plus de commandes», a-t-il expliqué. Boeing, comme son rival européen Airbus, sont en train d'augmenter leurs cadences de production pour pouvoir satisfaire la demande mondiale, mais ce mouvement nécessite que les sous-traitants opèrent le même mouvement.

Airbus surveille de près la santé de certains de ses fournisseurs pour ne pas compromettre sa production, allant même parfois jusqu'à en racheter certains.

«C'est un vrai problème parce que nous ne pouvons augmenter nos cadences que si suit toute la chaîne des fournisseurs, et parmi la chaîne de fournisseurs, il y en a beaucoup de français», a déclaré M. Galland.

Les capacités de production de Boeing varient selon les modèles, a rappelé le PDG de Boeing France, 38 par mois pour le 737, 8,3 pour le 777. Pour le long-courrier 787 Dreamliner, le dernier né, «nous sommes aujourd'hui à 5, en train de passer à 7 et nous seront à 10 par mois à la fin de l'année», a encore ajouté M. Galland.