La convention internationale des droits de l’enfant au Maroc fête ses 20 ans
La Convention internationale des droits de l’enfant fête aujourd’hui 20 ans d’entrée en vigueur au Maroc. Des progrès notoires sont enregistrés depuis 1993. L’intégration du principe de l’équité dans les différents programmes et politiques permettra d’accélérer la réalisation des droits de l’enfant.
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Communiqué
Le 21 juin 2013 à 13h37
Modifié 21 juin 2013 à 13h37La Convention internationale des droits de l’enfant fête aujourd’hui 20 ans d’entrée en vigueur au Maroc. Des progrès notoires sont enregistrés depuis 1993. L’intégration du principe de l’équité dans les différents programmes et politiques permettra d’accélérer la réalisation des droits de l’enfant.
A l’occasion de cette date importante, l’UNICEF et l’Observatoire National des Droits de l’Enfant (ONDE) dressent le bilan général de deux décennies. Le bilan des réalisations est globalement positif. «Les acteurs dans le domaine des droits de l’enfant sont unanimes pour saluer les efforts déployés depuis vingt ans, entre autres, pour la généralisation de l’accès à l’éducation primaire, la vaccination des enfants et la réduction du niveau de mortalité maternelle et infantile. La société marocaine a aussi brisé plusieurs tabous qui constituaient des barrières à la réalisation de plusieurs droits de l’enfant à l’instar de l’exploitation économique des enfants, la violence sexuelle, la scolarisation de la petite fille et bien d’autres», note Mustapha Denial, Directeur exécutif de l’ONDE. Sur le registre des réalisations figure aussi l’important effort déployé pour l’harmonisation de la législation nationale avec les engagements internationaux en la matière et la mise en place d’un arsenal juridique de plus en plus protecteur de l’enfant. Ces différents progrès ont été réconfortés par la nouvelle Constitution marocaine qui a accordé une place importante aux droits de l’enfant dans différentes dispositions.
Un Maroc digne de ses enfants
Le Maroc avait aussi en 2006 adopté le Plan d’action national pour l’enfant (PANE), dont les réalisations contribuent à l’atteinte de différents Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). «L’évaluation à mi-parcours de ce plan a démontré des avancées notoires mais aussi des défis que la société marocaine est dans l’obligation de relever pour respecter les engagements pris vis-à-vis des enfants au Maroc», souligne Aloys Kamuragiye, représentant de l’UNICEF. Ce dernier rajoute que la mise en œuvre effective du principe de l’équité dans les différents programmes et politiques de l’enfant permettra d’accélérer de manière notoire les progrès à deux années seulement des dates butoirs du PANE et des OMD. Aujourd’hui les parties prenantes sont unanimes pour situer les défis les plus importants relatifs aux droits de l’enfant, en plus de la mortalité infantile, aux niveaux de la qualité de l’éducation et du développement d’une approche intégrée de la protection de l’enfance. Aujourd’hui au moment où la communauté internationale travaille sur l’identification des priorités de développement post 2015, l’UNICEF appelle à ce que les efforts des différents partenaires se concentrent sur les enfants les plus vulnérables en apportant des solutions institutionnelles et durables particulièrement en cette période de difficultés économiques.
L’UNICEF et l’ONDE appellent, pour éviter que les répercussions de la crise économique mondiale ne produisent des effets négatifs sur les enfants au Maroc, à protéger les budgets des services fondamentaux, à investir dans une protection sociale orientée vers les enfants et à limiter les pressions supplémentaires sur les femmes et les filles. «Garantir les droits de l’enfant au cœur de cette période de difficultés économiques et lors de la reprise qui va suivre exige de faire des choix difficiles. Pour éviter que cette crise ne produise des générations de pauvres, il est essentiel de faire le nécessaire pour préserver, soutenir et si possible développer les services essentiels, la protection et la participation auxquels tous les enfants et adolescents ont droit en tout temps» conclut le représentant de l’UNICEF.
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