François Hollande : “Aujourd’hui, ma plus grande préoccupation est la Libye”
Dans un entretien à paraître dans l’édition du Monde du jeudi 21 août, le président français exprime de vives inquiétudes sur la situation en Libye, en Syrie et en Irak. Il confirme l’envoi d’armes aux Kurdes et à l’opposition syrienne.
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Jamal Amiar
Le 20 août 2014 à 13h01
Modifié le 20 août 2014 à 13h01Dans un entretien à paraître dans l’édition du Monde du jeudi 21 août, le président français exprime de vives inquiétudes sur la situation en Libye, en Syrie et en Irak. Il confirme l’envoi d’armes aux Kurdes et à l’opposition syrienne.
François Hollande considère dans cet entretien que « la situation internationale est la plus grave que nous ayons connue depuis 2001, soulignant que « le monde doit en prendre la mesure », une allusion à l’avalanche de crises politiques au Moyen-Orient et en Afrique, et au conflit opposant Ukrainiens et Russes et à la panne politique et diplomatique de l’Europe.
Détaillant les menaces terroristes en provenance du Moyen-Orient, Hollande avertit que « nous devons faire face, non pas à un mouvement terroriste comme Al-Qaida, mais à un quasi-Etat terroriste, l’Etat islamique. Nous ne pouvons plus nous en tenir au traditionnel débat, intervention ou non-intervention ». Dans la foulée Hollande annonce la prochaine tenue d’une conférence internationale sur « la sécurité en Irak et la lutte contre l’Etat islamique ».
Hollande confirme l’envoi d’armes françaises aux rebelles syriens, l’opposition non-jihadiste qui combat le régime de Bachar Al-Assad et les jihadistes d’Al-Baghdadi. Le président français confirme également l’envoi d’armesaux forces du Kurdistan. « Nous agissons pour notre sécurité » a-t-il tenu à souligner comme pour rappeler l’interdépendance des enjeux sécuritaire et politiques à l’est comme au nord et au sud de la Méditerranée.
François Hollande a été interrogé sur le conflit opposant Israël au Hamas àGaza et l’interdiction prononcé à Paris contre la tenue de plusieurs manifestations pro-palestiniennes au cours de ces dernières semaines et leur coût politique par rapport à l’électorat français musulman. Sur ce point, Hollande a répondu que « les manifestations ont été interdites quand des éléments probants laissaient penser que des violences étaient à craindre et que des groupes étaient déterminés à provoquer des incidents ».
Interrogé sur l’économie, l’Europe, la politique intérieure française et la diplomatie, ce dernier chapitre tient une place importante dans le texte à paraitre dans Le Monde de demain. Parmi les autres sujets abordés figurent le futur du Mali avec des pourparlers qui s’ouvrent le 1er septembre prochain et la Centrafrique où un nouveau premier ministre de confession musulmane vient d’être désigné. Le président français qui est également chef des armées l’a rappelé : « L’outil militaire français est un élément très important pour notre sécurité et pour la paix ».
Une nouvelle rencontre du président français avec la presse est prévue le 18 septembre prochain.
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Jamal Amiar
Le 20 août 2014 à 13h01
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