Lakhdar Brahimi rassure sur l'état de santé de Abdelaziz Bouteflika
Lakhdar Brahimi, ancien ministre algérien des Affaires étrangères, a évoqué mercredi 13 mars l'état de santé du président Bouteflika. Il a également livré son ressenti sur la situation actuelle en Algérie.
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k. kh.
Le 14 mars 2019 à 9h20
Modifié le 11 avril 2021 à 2h40Lakhdar Brahimi, ancien ministre algérien des Affaires étrangères, a évoqué mercredi 13 mars l'état de santé du président Bouteflika. Il a également livré son ressenti sur la situation actuelle en Algérie.
Lakhdar Brahimi, proche du président algérien, s'est exprimé mercredi soir à la télévision algérienne sur plusieurs sujets, notamment sur l'état de santé de Abdelaziz Bouteflika.
Brahimi s'est montré rassurant. Il a été invité à rencontrer le président algérien lundi 11 mars, après son discours au peuple algérien, annonçant le report des élections ainsi que sa décision de renoncer à briguer un cinquième mandat.
"Quand je l’ai rencontré j’ai remarqué qu’il va bien", assure-t-il. "Je ne suis pas un médecin, mais je l'ai rencontré et on a parlé longuement".
"J'ai remarqué que sa voix était faible. Il ne peut pas faire de discours à la télévision ou devant le public. C'est le résultat de la maladie".
En effet, Bouteflika, président depuis 1999, a été rarement vu en public depuis un AVC dont il a été victime en 2013.
Brahimi affirme toutefois que le président "possède 100% de ses capacités mentales. Ses mains bougent un peu, mais il ne peut plus marcher".
"Les revendications du peuple algérien sont légitimes et justifiées"
L'ancien diplomate algérien a également évoqué la situation actuelle en Algérie. Il a ainsi qualifié les revendications soulevées par le peuple algérien de "légitimes et justifiées".
Il a également salué la maturité des jeunes manifestants qui participent aux marches pacifiques, pour revendiquer des réformes politiques et un changement radical.
Rappelant que "l'Algérie a connu, depuis son indépendance, des moments charnières qu'elle a su, parfois, mettre à profit et d'autres non", il s'est dit confiant que "cette fois-ci elle parviendra à aller vers une deuxième République".
Brahimi a appelé à bannir "le dialogue des sourds" afin d'organiser une conférence nationale permettant de choisir la personne la plus habilitée au poste de président de l'Algérie à l'avenir.
A ce propos, il a expliqué que "le départ d'un régime ne peut se faire du jour au lendemain".
Il a enfin recommandé, dans ce sens, "la pondération" dans la mise en place d'une nouvelle Constitution et l'organisation de l'élection présidentielle, afin de ne pas rééditer l'expérience égyptienne, appelant à s'inspirer de l'expérience de la Tunisie.
Brahimi présidera-t-il la conférence nationale?
Rappelons que dans son message à la nation, lundi dernier, Abdelaziz Bouteflika a également annoncé que le gouvernement sera dissous et remplacé par un "gouvernement de compétences nationales", et qu'une conférence "nationale inclusive" sera organisée.
Plusieurs médias ont annoncé ces derniers jours que Lakhdar Brahimi a été désigné pour présider la conférence nationale. Ce dernier a apporté un démenti catégorique à ces rumeurs.
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Le 14 mars 2019 à 9h20
Modifié 11 avril 2021 à 2h40