Soudan: démission du chef du Renseignement
Le Conseil militaire au pouvoir a annoncé samedi la démission du patron du puissant service de renseignement soudanais NISS, principal acteur de la répression de la contestation, au moment où les manifestants mobilisés devant le QG de l'armée attendent les consignes de leurs leaders.
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Yousra Jaa
Le 13 avril 2019 à 14h34
Modifié 10 avril 2021 à 21h00Le Conseil militaire au pouvoir a annoncé samedi la démission du patron du puissant service de renseignement soudanais NISS, principal acteur de la répression de la contestation, au moment où les manifestants mobilisés devant le QG de l'armée attendent les consignes de leurs leaders.
Deux jours après la destitution par l'armée du président Omar el-Béchir, après trois décennies au pouvoir, la situation continue d'évoluer à grande vitesse au Soudan: vendredi, le Conseil militaire chargé de la transition a remplacé son propre chef, une décision accueillie dans la joie par les milliers de Soudanais qui restent mobilisés devant le quartier général de l'armée à Khartoum.
Samedi, au sein de l'appareil d'Etat, c'est le redouté service de renseignement NISS qui a connu un bouleversement: "Le chef du conseil militaire de transition, Abdel Fattah al-Burhane, a accepté la démission" de Salah Gosh, patron du NISS, a indiqué le Conseil dans un communiqué.
M. Gosh, qui avait repris la main sur le NISS en 2018 après une première décennie à la tête du Renseignement jusqu'en 2009, a supervisé ces quatre derniers mois la répression contre le mouvement de contestation.
Cette répression a donné lieu à l'arrestation de milliers de manifestants, responsables de l'opposition et journalistes. Jeudi, peu après l'annonce de la destitution d'Omar el-Béchir, le NISS avait annoncé la libération de "tous les prisonniers politiques" du pays.
(Avec AFP)
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Modifié 10 avril 2021 à 21h00