Iran-USA: Le scénario d'une guerre devient hautement plausible
D'après le New York Times, le ministre américain de la Défense par intérim, Patrick Shanahan, a présenté à des conseillers de Donald Trump un plan de guerre selon lequel jusqu'à 120.000 soldats pourraient être envoyés au Moyen-Orient si l'Iran attaquait des forces américaines ou accélérait les travaux sur les armes nucléaires.

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k. kh.
Le 15 mai 2019 à 13h22
Modifié le 11 avril 2021 à 2h42D'après le New York Times, le ministre américain de la Défense par intérim, Patrick Shanahan, a présenté à des conseillers de Donald Trump un plan de guerre selon lequel jusqu'à 120.000 soldats pourraient être envoyés au Moyen-Orient si l'Iran attaquait des forces américaines ou accélérait les travaux sur les armes nucléaires.
Les relations déjà tendues entre Washington et Téhéran se sont envenimées depuis une semaine: l'Iran a suspendu certains de ses engagements pris en vertu de l'accord de 2015 encadrant son programme nucléaire, un an après le retrait américain de ce texte, tandis que l'administration Trump a renforcé ses sanctions contre l'économie iranienne.
Accusant Téhéran de préparer des "attaques" contre les intérêts américains au Moyen-Orient, le Pentagone a dépêché dans la région un porte-avions, un navire de guerre, des bombardiers B-52 et une batterie de missiles Patriot.
Selon le New York Times, le ministre américain de la Défense par intérim, Patrick Shanahan, a présenté jeudi 9 mai à des conseillers de Trump un plan de guerre selon lequel 120.000 soldats américains pourraient être envoyés au Moyen-Orient si l’Iran attaquait des forces américaines. Un nombre qui approcherait la taille de la force américaine qui a envahi l’Irak en 2003.
Ce plan, qui n'en est qu'à un stade préliminaire selon le journal, n'appelle pas à une invasion terrestre et le chiffre évoqué est le plus élevé de la fourchette envisagée.
Le démenti de Trump
Certains hauts responsables américains ont déclaré au NYT que ce plan, même à un stade préliminaire, montrent à quel point la menace iranienne est devenue dangereuse.
Le déploiement de forces aériennes, terrestres et navales aussi robustes en Iran donnerait à Téhéran davantage de cibles à attaquer, voire plus de raisons de le faire, risquant ainsi d’entraîner les Etats-Unis dans un conflit de longue durée.
L’information de l'envoi de 120.000 soldats en Iran a été démentie par le président américain. "Si nous devions le faire, nous enverrions beaucoup plus d'hommes que ça", a-t-il déclaré.
Autres sources de tensions entre les deux pays, de mystérieux "actes de sabotage" de quatre navires au large des Emirats arabes unis et une attaque de drones contre des stations de pompage de pétrole en Arabie saoudite, qui a été revendiquées par les Houthis, soutenus par Téhéran.
L'Arabie saoudite hausse le ton
Cette menace contre les intérêts saoudiens, premiers exportateurs mondiaux de pétrole, n'a à ce stade eu qu'un impact limité sur le cours du brut, le prix du baril reculant ce mercredi 15 mai.
Dans une réponse officielle, lue en direct par un présentateur télé, l'Arabie saoudite durcit le ton contre Téhéran en déclarant: "Nous pouvons détruire les villes iraniennes en quelques minutes, nous pouvons effacer l’Iran" sur un simple ordre.
هاهي مملكتنا بشكل غير مسبوق ترد على إيران واذنابها
السعودية تكسر حاجز بروتوكول صمتها والتصريح الرسمي بالقوة والردع هذي #السعودية_العظمى pic.twitter.com/SU6unH8rqc
— شافي بن سالم آل شافي (@shafi_s_alshafi) 15 mai 2019
La position de la Russie
Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, en visite à Moscou, a réfuté mardi toute volonté de guerre avec l'Iran de la part des Etats-Unis, dont les manœuvres militaires font craindre une escalade dans le Golfe.
L'envoi par l'administration américaine d'un porte-avions et de bombardiers dans le Golfe a avivé les tensions, rallongeant encore la liste des sujets de discorde entre les Etats-Unis et la Russie, où le secrétaire d'Etat s'est rendu pour tenter de renouer le contact.
"J'espère que le bon sens va l'emporter", a plaidé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. "La région est déjà en surtension en raison des différents conflits. Nous allons contribuer à faire en sorte que la situation ne dégénère pas en scénario militaire".
La Russie, comme les Européens, est favorable à un maintien de l'accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien.
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k. kh.
Le 15 mai 2019 à 13h22
Modifié 11 avril 2021 à 2h42