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Réforme de l’Education: Azziman dénonce les résistances ouvertes ou masquées

Après l’ouverture, mercredi 10 juillet, de la 17ème session du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, Omar Azziman a prononcé un discours où il a fait le bilan des cinq premières années de son mandat consacré à une réforme globale du système éducatif. Le président en a profité pour dénoncer le fait que l’objectif pourtant désormais largement consensuel auprès de l'opinion publique d’un enseignement de qualité pour tous, ouvert et moderne faisait toujours l’objet de résistances ouvertes ou masquées.

Réforme de l’Education: Azziman dénonce les résistances ouvertes ou masquées

Le 12 juillet 2019 à 15h45

Modifié 11 avril 2021 à 2h42

Après l’ouverture, mercredi 10 juillet, de la 17ème session du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, Omar Azziman a prononcé un discours où il a fait le bilan des cinq premières années de son mandat consacré à une réforme globale du système éducatif. Le président en a profité pour dénoncer le fait que l’objectif pourtant désormais largement consensuel auprès de l'opinion publique d’un enseignement de qualité pour tous, ouvert et moderne faisait toujours l’objet de résistances ouvertes ou masquées.

Dans son allocution prononcée devant plusieurs responsables publics et experts académiques, Omar Azziman s’est exprimé sur la première partie de son mandat de président en qualifiant de positive la direction prise par le CSEFRE depuis sa création même s’il reste toujours des opposants sur le chemin restant à parcourir avant 2030.

Nécessité de réformer le système éducatif

« Le Conseil a contribué à asseoir, très largement, l’idée de la nécessité de la réforme profonde du système éducatif, telle que voulue par SM le Roi, telle qu’approuvée par le gouvernement en 2015 et telle qu’entérinée par toutes les forces politiques à l’occasion de la campagne électorale de 2016 », s’est d’abord félicité Azziman avant d’expliquer les difficultés rencontrées sur son parcours.

« Cela s’est fait progressivement, non sans mal, parfois dans la douleur mais c’est ce qui nous a permis, pas à pas, de positionner notre Conseil à la place qui lui revient en tant qu’instance constitutionnelle consultative dédiée à l’analyse critique et à la réflexion stratégique fortement arrimées à l’évaluation scientifique et objective », a déclaré le président qui est ensuite revenu sur les nombreuses études produites par les membres du Conseil à qui il a tenu à rendre hommage.

5 ans de travail intellectuel pour nourrir la réforme

En effet, le Conseil a élaboré, en cinq années, « une quantité importante de travaux, à savoir des études, des rapports, des avis et des évaluations globales, sectorielles et thématiques.

« Le mérite ne réside pas seulement dans leur nombre mais dans le fait que ces travaux s’inscrivent dans le sillage direct de la vision stratégique qu’ils viennent compléter, approfondir et enrichir, ce qui en fait une somme, certes inachevée, mais cohérente, organisée et structurée, qui ne perd jamais de vue sa finalité pragmatique consistant à servir la réforme et à contribuer à sa réussite».

Cette 17ème session a d’ailleurs permis de valider trois projets dont un relatif «aux métiers de l’éducation, de l’enseignement, de la formation et de la recherche : perspectives de développement et d’innovation», un axé sur la thématique de «l’enseignement supérieur au Maroc: efficacité, efficience et défis du système universitaire à accès régulé» et un dernier intitulé "Atlas territorial de l’abandon scolaire ».

Les adversaires de la réforme qui s'opposent à visage découvert ou masqué

Selon lui, ce serait grâce au travail de persuasion du Conseil que l’idée de la réforme de l’éducation a fini par s'imposer à tous malgré la persistance d’opposants, dont il n’a cependant pas révélé les noms, à combattre la réforme du système éducatif.

« Le conseil a contribué à asseoir très largement l’idée que la réforme profonde du système éducatif était un impératif politique, socio-économique, culturel, éthique et religieux (…).

« Un large consensus s’est formé, qui ne laisse place à aucune hésitation comme il ne tolère aucun retard, même s’il se heurte, ici et là, à des vents contraires et à des résistances adverses, ouvertes ou masquées», a dénoncé Azziman en ajoutant que l'existence de « ces résistances montraient qu’un enseignement de qualité pour tous, ouvert et moderne, fondé sur l’égalité des chances, au service de la mobilité sociale, du renouvellement des élites et du développement du capital humain n’était pas du goût de tous». 

Le projet de loi-cadre finira par s’imposer

Une allusion à peine voilée au blocage des élus du PJD et du PI opposés à l’adoption parlementaire du projet de loi-cadre 51-17 sur la réforme de l’enseignement qui préconise l’enseignement en langue étrangère des matières scientifiques et techniques.

S’il est toujours bloqué au niveau de la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la chambre des représentants, un communiqué du président de cette commission, daté du 11 juillet, informe les parlementaires que son vote sera organisé mardi 16 juillet à partir de 10h30.

Optimiste, Azziman s’est dit persuadé que « la réforme du système éducatif s’inscrivait dans le sens de l’histoire et qu’elle finirait par l’emporter allègrement sur tous les combats d’arrière-garde ».

Ci-après, l'allocution filmée du président du Conseil supérieur de l'éducation :

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