Climat des affaires: les pistes d'amélioration selon la CGEM
Lors de la réunion du Comité national de l'environnement des affaires (CNEA), tenue ce mercredi 5 mai, le président de la CGEM a présenté les pistes d'amélioration du climat des affaires pour doter le Maroc d'un environnement idéal et propice à l'investissement.
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Hayat Gharbaoui
Le 5 mai 2021 à 15h04
Modifié 5 mai 2021 à 17h03Lors de la réunion du Comité national de l'environnement des affaires (CNEA), tenue ce mercredi 5 mai, le président de la CGEM a présenté les pistes d'amélioration du climat des affaires pour doter le Maroc d'un environnement idéal et propice à l'investissement.
"Pour investir, un chef d'entreprise a besoin de se sentir soutenu et en confiance. Il a aussi besoin d’un cadre légal et réglementaire clair, attractif et favorable à l’innovation, d’un guichet unique efficient, d’un capital humain formé, d'infrastructures et de services de base de qualité et d’un accès simplifié au financement", avance le patron des patrons lors de la réunion du CNEA, tenue ce jour pour le lancement de la nouvelle politique d’amélioration de l’environnement des affaires.
"Depuis sa création en 2010, le CNEA a pu réaliser plusieurs avancées. Toutefois, il nous faut redoubler d’effort et adopter un rythme plus soutenu, afin de positionner notre pays comme un hub d’investissement de référence, régional, continental et international", précise Chakib Alj en énumérant tout ce qu'il reste encore à faire.
Pour ce dernier, il faut agir sur "l’amélioration des coûts des facteurs de production, le foncier et l’énergie en particulier, qui constituent des contraintes pour l’investisseur" à travers:
- La mise en place de plateformes de location à proximité des pôles économiques, tout comme l’équipement de zones industrielles et logistiques spécialisées.
- L'accélération de l’adoption de la Loi sur l’autoproduction d'électricité.
- La priorisation de l’investissement privé dans le secteur de l’énergie verte, en adressant l’aspect fiscalité verte et en proposant des financements dédiés.
La CGEM revient aussi parmi ses proposition sur le capital humain. Elle souhaite "l’intégration de la loi sur la formation continue dans le corps du projet de loi sur la formation professionnelle, en apportant à ce dernier les ajustements nécessaires pour faciliter, au plus grand nombre d’entreprises, l'accès à la formation continue".
Elle demande également "l’assouplissement de la législation du travail" qui est "un chantier prioritaire". "Le code du travail, qui est aujourd’hui dépassé, a besoin d’être adapté aux réalités du marché, notamment en établissant une flexibilité responsable afin d’encourager les entreprises à créer de l’emploi de qualité. Il est aussi important d’introduire dans les circuits d’approbation le projet de loi concernant l’application du droit de grève", insiste le président de la CGEM.
Dans son discours, le patron des patrons traite également de la question du financement. "Il faut innover en favorisant la mise en place de nouveaux leviers comme les dettes mezzanines, les fonds de soutien ou encore des prises de participation, à travers le marché des capitaux, et en accélérant la mise en place des circulaires d’application de la loi relative au crowdfunding".
Par ailleurs, la CGEM recommande la mise en place d’un cadre juridique et fiscal incitatif et l’amélioration des mécanismes d’aide au financement de l’innovation, qui sont très faibles.
Sur le sujet du e-gov, le patronat recommande de "dupliquer le travail qui a été entrepris récemment par plusieurs administrations comme la Direction Générale des Impôts, afin d’assurer in fine l’inter-opérabilité entre les différentes administrations, offrant ainsi à l’entrepreneur une meilleure expérience en termes de services publics. De même, la dématérialisation des tribunaux ne peut que rendre l’acte d’entreprendre plus simple et plus serein".
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Modifié 5 mai 2021 à 17h03