ECONOMIE Agroalimentaire : la compétitivité, principal “driver” d’un secteur appelé à augmenter sa valeur ajoutée
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Momar Diao
Le 6 mai 2024 à 13h18
Modifié 8 mai 2024 à 15h58Le secteur, qui représente le quart de la production industrielle nationale, a généré un chiffre d’affaires de plus de 160 MMDH en 2023. Les industriels nationaux se voient livrer, de la part d’acteurs étrangers, une âpre concurrence aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Le point avec Eyad Sobh, président de la Commission du commerce extérieur de la Fenagri.
Le secteur agroalimentaire, qui représente un pan crucial de l’économie nationale, n’a pas été épargné par la hausse généralisée des prix au cours des dernières années. De plus, l’amont de cette branche industrielle, à savoir le secteur agricole, fait face aux enjeux liés à la durabilité et aux conséquences du réchauffement climatique (sécheresse, manque d’eau, etc.). Lors du SIAM qui s’est tenu du 22 au 28 avril à Meknès, Médias24 est allé à la rencontre de Eyad Sobh, président de la Commission du commerce extérieur de la Fédération nationale de l’agroalimentaire (Fenagri) regroupant une vingtaine d’associations sectorielles..
Selon notre interlocuteur, en 2023, le secteur, qui représente le quart de la production industrielle nationale, a généré un chiffre d’affaires de plus de 160 MMDH dont 40 MMDH à l’export. "Le premier défi de notre industrie est celui de la compétitivité", fait-il savoir. Et d’expliquer en substance : "Le marché marocain est ouvert. Il abrite une concurrence âpre. Beaucoup d’acteurs étrangers sont présents à la fois sur le marché domestique et dans les autres marchés internationaux où les opérateurs marocains sont également présents." Selon Eyad Sobh, pour qui le prix et les capacités de production sont déterminants en matière de compétitivité, les produits agroalimentaires fabriqués au Maroc doivent être de meilleure qualité.
Dans l’optique de doper la compétitivité de ses membres, la Fenagri s’évertue à lever plusieurs obstacles. Pour ce faire, un contrat-programme a été mis en place grâce à l’étroite collaboration entre la Fenagri et le ministère de l’Industrie. Selon notre interlocuteur, la stratégie découlant du contrat-programme dénombre plusieurs piliers importants que sont l’export, la promotion du "made in Morocco", les compétences et les ressources humaines.
"Nous devons avoir des ressources humaines compétentes, capables de renforcer la compétitivité du secteur ainsi que les parts de marché à l’international", soutient-il. Et de conclure: "Au cours des prochaines années, notre industrie doit augmenter sa valeur ajoutée."
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!