Laâyoune. L'exception naturelle en trois lieux mémorables (2/2)
Tourisme culturel, patrimonial, historique ou encore, pour les plus experts, archéologique, la province de Laâyoune se prête aussi au tourisme naturaliste. Dans cette immensité désertique aride, l’humidité à certains endroits, le tracé atypique de certains oueds et toutes les retenues d’eau qui parsèment ce territoire ont forgé des paysages où se mêlent le bleu de l’eau et le rouge du sable. Trois lieux en particulier illustrent cette exception naturelle (Suite et fin).
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Rédaction Médias24
Le 18 juin 2024 à 9h47
Modifié 18 juin 2024 à 9h47Tourisme culturel, patrimonial, historique ou encore, pour les plus experts, archéologique, la province de Laâyoune se prête aussi au tourisme naturaliste. Dans cette immensité désertique aride, l’humidité à certains endroits, le tracé atypique de certains oueds et toutes les retenues d’eau qui parsèment ce territoire ont forgé des paysages où se mêlent le bleu de l’eau et le rouge du sable. Trois lieux en particulier illustrent cette exception naturelle (Suite et fin).
Tout commence à Akhfenir, un petit village à 450 km de Tan-Tan. Des hautes falaises abruptes impressionnantes, dessinant un long plateau maritime imposant. Les dernières si l’on vient de Tan-Tan, les premières quand on a traversé les kilomètres de dunes en provenance de Tarfaya. C’est dans cette direction que l’on s’achemine pour se rendre dans la lagune de Naaila.
Lagunes de Khnifiss : au pays des flamants roses
Des dunes d’une couleur rosâtre, rougeâtre, parfois même orange, selon la lumière, en raison de la richesse en fer des dunes particulièrement imposantes. Cette couleur rouge et l’immensité des dunes confèrent un caractère presque martien à cette étendue de terre qui la différencie des autres champs dunaires de la région.
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Le site a été créé en 2006 pour préserver cette lagune de 20 km de longueur sur une centaine de mètres de largeur. Il y a d’un côté les dunes rougeâtres dorées qui bordent la mer. Et plus on s’enfonce dans les terres, surgissent des lacs salés de couleur blanche appelés "Sebkha Tazra", une étendue de quelque 6.000 ha regorgeant de sels déposés. Puis, des lagunes sauvages essaimées tout autour et dans lesquels on peut se rendre en barque. Une biodiversité nourrie par une grande variété ornithologique en fait le site le plus riche, puisqu’on y rencontre aussi bien des espèces reproductrices que des oiseaux migrateurs venus hiverner.
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Cascades de Khaoui Naam : l'autre appel à la découverte
Sur le chemin du retour, et dès les premiers kilomètres sur la route de Smara, on bifurque vers le plateau pour s’immerger dans l’arrière-pays d’Akhfenir à travers des pistes dont le tracé invite déjà à l’aventure. Une alternance continue entre champs dunaires et étendues rocailleuses. Soixante kilomètres d'une route longeant l’oued qui, de sillon en sillon, débouche sur la formation d’une cascade haute d’une dizaine de mètres.
Le paysage surprend autant par sa soudaineté que par sa géographie particulière. Alors qu’on s'attend à découvrir les chutes d’eau d’une cascade vue d’en bas, c’est sous nos pieds que surgit une gorge qui laisse apparaître des retenues d’eau très salée successives qui, en dévalant la pente, créent des cascades en série, le long de deux ruisseaux qui finissent par se rejoindre dans un bassin central. Ce qui renvoie à l’autre particularité du site : dans la région, beaucoup d'oueds et leurs affluents finissent par se déverser dans l’océan Atlantique, là ,c’est l’oued Khaoui Naam qui se déverse dans la lagune, dessinant un canyon époustouflant. C’est à cet endroit que se trouve la limite du parc national de Khnifiss qui, d’Akhfenir et la lagune de Naaila jusqu’aux cascades de Khaoui Naam, dessine un immense et surprenant territoire pour les adeptes de tourisme naturiste.
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Le 18 juin 2024 à 9h47
Modifié 18 juin 2024 à 9h47