Le caractère hautement crucial de la thématique retenue pour le développement du continent africain, la qualité des intervenants lors des différents panels ainsi que le nombre impressionnant de rendez-vous d’affaires entre opérateurs économiques africains (B2B), font du Forum international Afrique développement 2024, une édition exceptionnelle. L’évènement panafricain, organisé les 27 et 28, juin à Casablanca par le groupe Attijariwafa bank sous l’impulsion du groupe Al Mada, a été placé sous le thème : "Ici, on investit".

La 7e édition qui a mis l’accent sur l’urgence d’investir dans les secteurs prioritaires pour le développement du continent, avec en toile de fond les ruptures de paradigmes et la promotion du commerce intra-africain avec la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) comme principal moteur, devrait selon Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa bank, battre le record du nombre de rencontres BtoB.

Plus de 5.500 rendez-vous B2B confirmés, selon les premières estimations

"Le FIAD est avant tout et surtout une plateforme d’affaires qui réunit les opérateurs africains dans un cadre structuré et qui leur ouvre un horizon riche en opportunités. Les premiers indicateurs dépassent toutes nos attentes. Ils font état de plus de 5.500 rendez-vous B2B confirmés. Ce qui nous permet de battre le record en la matière", a révélé le numéro un de la banque panafricaine lors de son allocution de clôture.

La manifestation qui a réuni plus de 2.000 participants issus d’une trentaine de pays, est bien partie selon Mohamed El Kettani pour enregistrer près de 6.000 rendez-vous d’affaires. Ce qui en fait l’une des plateformes d’affaires les plus importantes à l’échelle continentale.

Au final, au-delà du volet business, il importe de préciser que l’édition 2024 du forum international donnera lieu à de nombreuses recommandations en lien avec plusieurs enjeux majeurs pour l’Afrique. Elle a, entre autres, dévoilé la forte conviction partagée d’enclencher une rupture de paradigmes dans une Afrique qui doit investir pour son indépendance énergétique, l’accélération de son industrie, la réorganisation de ses chaînes d’approvisionnement et l’inclusion financière, avec une attention particulière envers les jeunes et les femmes.