Jeux olympiques 2024. Maroc-Irak, les clés du match
L’équipe nationale olympique jouera son destin dans les JO 2024 face à l’Irak, ce mardi 30 juillet (16h), à Nice. Afin de s’éviter une désillusion, les hommes de Tarik Sektioui n’auront d’autres choix que de prendre le jeu à leur compte pour venir à bout d’un adversaire coriace et bien organisé.

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Chady Chaabi
Le 30 juillet 2024 à 7h33
Modifié 31 juillet 2024 à 9h39L’équipe nationale olympique jouera son destin dans les JO 2024 face à l’Irak, ce mardi 30 juillet (16h), à Nice. Afin de s’éviter une désillusion, les hommes de Tarik Sektioui n’auront d’autres choix que de prendre le jeu à leur compte pour venir à bout d’un adversaire coriace et bien organisé.
Le Maroc n’a plus le droit à l’erreur s’il souhaite participer à son premier quart de finale du tournoi de football des Jeux olympiques 2024. Pour raviver le souvenir des JO de Munich de 1972, la défaite est proscrite face à l’Irak, ce mardi 30 juillet (16h) au stade de l’Allianz Riviera, à Nice.
Dans un groupe B où tout le monde peut encore se qualifier ou rentrer à la maison, l’Argentine, le Maroc, l’Ukraine et l’Irak sont tous à égalité de points (3). En cas de victoire, l’équipe nationale verra les quarts. S’il y a un vainqueur dans la rencontre opposant l’Ukraine à l’Argentine, un nul suffira au bonheur de Soufiane Rahimi et ses coéquipiers.
En revanche, si les deux matchs se finissent par un nul, tout se jouera à la différence de buts. Le critère suivant sera le plus grand nombre de buts marqués. Bref, il serait préférable que le Maroc réussisse à percer le verrou Irakien pour nous épargner un casse tête arithmétique. A défaut de gratifier les spectateurs d’un jeu offensif de toute beauté, l’Irak mise sur un schéma de jeu défensif.
Concrètement, les Lionceaux ne doivent pas s’attendre à des grands boulevards pour faire parler leur vitesse. Ils auront le ballon au moins 60% du temps, puisque l’Irak est l’équipe qui a le plus faible taux de possession de la compétition (37,7%). Une opposition de style prometteuse.
Ménagé ces dernières 48 heures après s’être tordu la cheville contre l'Ukraine, Soufiane Rahimi participera finalement à la rencontre. Le meilleur buteur de la compétition avec trois réalisations sera sans doute diminué. Mais difficile de s’en passer. Idem pour Ilias Akhomach, dont l’absence s’est fait sentir face à l’Ukraine. Le gaucher possède une capacité d’élimination très utile en vue de déséquilibrer la défense adverse.
Un bloc défensif bas et compact
Le sélectionneur de l’Irak, Radhi Shenaishil a construit sa victoire face à l’Ukraine en demandant à ses joueurs de se replier en 5-4-1, autour d’un bloc défensif bas et compact. Ce système a permis à ses latéraux d’être relativement proches des trois défenseurs centraux. L’objectif étant d’assurer une couverture efficace du terrain sur toute la largeur.

Mais avec un seul élément dans chaque couloir, l’Irak s’expose à un risque d’infériorité numérique. Surtout face à une équipe disposant de deux joueurs sur les ailes. L’Ukraine a su exploiter cette faille à plusieurs reprises mais a manqué d’efficacité. Achraf Hakimi aura donc un rôle important à jouer. Au même titre que son pendant à gauche, Zakaria El Ouahdi. Efficace défensivement, les choix offensifs du latéral de Genk sont trop prévisibles, refusant systématiquement d'utiliser son pied faible (le gauche).
L’Irak a tenté de rééquilibrer son bloc pour pallier l'infériorité numérique dans les couloirs en utilisant des mécanismes de compensation. Lorsque le latéral se trouvait esseulé face à deux adversaires, il était aidé par son défenseur central le plus proche. Mais cet ajustement a créé plus de problèmes qu'il n'en a résolus, aboutissant à une défaite face à l'Albiceleste.

D’une part, car les latéraux irakiens avaient toujours un temps de retard à cause d'un mauvais positionnement du corps. Et d'autre part, ils n’étaient pas au contact de leurs adversaires directs quand les Argentins renversaient le jeu à l'opposé. Les Marocains ont tout intérêt à faire circuler le ballon rapidement en étant précis et justes dans les transmissions. Autrement, ils risquent de s’exposer en contre.

S'imposer dans le jeu aérien
Le système de l’Irak n’aide pas à trouver des solutions dans le camp adverse sur des phases d’attaques placées. Pour preuve, c’est l’une des équipes qui se créent le moins d’occasions de la compétition. Les Irakiens ont tenté seulement 11 tirs en plus de 120 minutes (1,25 xG cumulés). Dès lors, comment se fait-il qu'ils aient marqué autant de buts que le Maroc (3) ?
A la récupération, leur schéma de jeu privilégié offre la possibilité aux latéraux de se projeter rapidement vers l’avant, avec l’intention d’exploiter l’espace libéré par leurs adversaires dans le dos. Des situations que le Maroc devra mieux gérer, contrairement au match face à l'Ukraine. Ce rôle sera dévolu à Oussama Targhalline et Amir Richardson.
Du haut de son 1m90, le milieu de terrain Rémois est également attendu sur le plan des duels aériens. Une option offensive sur laquelle misent énormèment les Irakiens, en essayant de rapidement trouver Aymen Hussein. Très bon dans son jeu de tête, l’attaquant d’Al-Khor SC (Qatar) en est à deux réalisations en autant de matchs. Il pèse sur les défenses par ses déviations et son jeu de corps.
Le facteur X de l'Irak se nomme Ali Jasim. A 20 ans, le milieu offensif de Como (Serie A), est le deuxième meilleur joueur dribbleurs de la compétition, avec près de 70% de dribbles réussis. Après un slalom en diagonale dans la défense ukrainienne, il avait décoché une frappe qui a offert la victoire à son pays, exposant aux yeux du monde un aperçu de son immense talent.
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Le 30 juillet 2024 à 7h33
Modifié 31 juillet 2024 à 9h39