Affaire Bioui-Naciri : renvoi au 25 octobre à cause de la grève des avocats
La chambre criminelle près la cour d'appel de Casablanca a renvoyé l'examen de l'affaire Bioui-Naciri au 25 octobre, en raison de la grève des avocats.
Affaire Bioui-Naciri : renvoi au 25 octobre à cause de la grève des avocats
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Abdelali El Hourri
Le 11 octobre 2024 à 11h37
Modifié 11 octobre 2024 à 16h31La chambre criminelle près la cour d'appel de Casablanca a renvoyé l'examen de l'affaire Bioui-Naciri au 25 octobre, en raison de la grève des avocats.
À la chambre criminelle près la cour d'appel de Casablanca, l'examen de l'affaire Bioui-Naciri se poursuivra lors de l'audience du 25 octobre. Le juge Ali Torchi a renvoyé le dossier à l'issue d'une courte audience tenue ce vendredi 11 octobre.
Ce nouveau report s'explique par la grève des avocats qui boycottent notamment les dossiers criminels. Bien que les accusés aient été absents de la salle d'audience, ils ont tout de même "comparu" à distance et ont été informés du report par le juge via visioconférence.
Saïd Naciri et Abdenbi Bioui, tous deux hommes politiques appartenant au Parti authenticité et modernité (PAM), sont présentés comme étant les principaux accusés dans cette vaste affaire de trafic international de stupéfiants, plus connue sous le nom de l'affaire du "Malien". Ce titre fait référence à un baron de la drogue, actuellement incarcéré pour une peine de dix ans dans une affaire connexe.
Ce dernier, El Hadj Ahmed Ben Brahim de son vrai nom, a déposé une plainte pour escroquerie contre Naciri et Bioui, qu'il accuse de l'avoir spolié de biens immobiliers au Maroc, dont une villa à Casablanca.
La prochaine audience, prévue dans deux semaines, sera consacrée à l'intervention du représentant du ministère public qui répliquera aux requêtes formulées par la défense lors de la séance précédente, le 4 octobre. Les avocats de Saïd Naciri avaient demandé la convocation de témoins clés, dont Ahmad Ahmad, ex-président de la CAF, qu'ils estiment capables d'éclaircir cette affaire de spoliation supposée. L’instance collégiale, présidée par le juge Ali Torchi, n’a pas encore statué sur cette demande.
Les avocats ont également souhaité entendre d'autres personnalités publiques comme la chanteuse Latifa Raâfat, son ex-époux Hadj Ahmed Ben Brahim, alias “le Malien”, ainsi que les députés Abdelouahed Chaouki et Hicham Aït Menna.
Ces personnalités sont considérées comme essentielles pour démêler le vrai du faux dans cette affaire, car elles ont été entendues par la police durant l’enquête ou citées comme ayant été présentes lors des faits reprochés.
De plus, la défense de Naciri a demandé la convocation d’un certain Abdelouahed Laghzioui, identifié comme le "fournisseur du Malien". Bien qu'il ait été confronté à des accusés et témoins durant l’enquête, il n'a pas encore été auditionné, et la défense insiste sur la nécessité de l’entendre devant la cour.
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Le 11 octobre 2024 à 11h37
Modifié 11 octobre 2024 à 16h31