La 2e édition du International eHealth Forum s’est ouverte ce mercredi dans les locaux de l’Université Mohammed VI des Sciences et de la santé, sur le thème “L’ère de la santé numérique vers des soins de qualité”.

L’événement est organisé par la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la santé et le Centre d’innovation e-santé de l’université Mohammed V de Rabat, en partenariat avec le ministère de la Santé et de la protection sociale.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Amine Tahraoui, s’est exprimé sur l’évolution rapide que connaît le secteur de la santé numérique. Verbatim.

"Cet événement incarne notre engagement collectif à transformer la santé grâce à l'innovation technologique. Ce forum soutient un plan dédié à la transformation profonde de notre système national de santé. La transformation numérique de la santé est aujourd'hui nécessaire. Elle nous offre des solutions concrètes pour améliorer l'accès aux soins, optimiser les ressources et garantir une meilleure qualité de vie pour tous".

Et d’ajouter : "Nous déployons le dossier médical partagé pour avoir une meilleure coordination des soins à travers une gestion plus efficace de données de santé, facilitant la coordination sur le plan professionnel et instituant l'intimité des soins".

"Nous avons vu l'émergence de plateformes de santé en ligne qui permettent aux patients de prendre des rendez-vous beaucoup plus facilement et même de recevoir un conseil médical à distance. Nous voyons l'émergence d'un écosystème national de start-up qui élabore des outils d'exécution technologique adaptés à notre contexte".

Pour ce faire, il faudrait mettre en place des "infrastructures technologiques robustes, une gestion sécurisée et souveraine des délais de la santé et l'interopérabilité entre systèmes. Il s'agit également de s'adapter aux évolutions constantes, d'intégrer l'intelligence artificielle et d'utiliser des outils performants et évolutifs pour gérer les crises de la santé”, a précisé Amine Tahraoui.

"Enfin, cela implique de manière cruciale la formation des professionnels de la santé à ces environnements et ces outils technologiques, et l’'accompagnement des patients pour se les approprier et les utiliser. En adoptant une telle approche proactive, nous pourrons non seulement améliorer l'efficacité des services de santé, mais aussi garantir un accès équitable et rapide aux soins", a-t-il conclu.