Russie-Afrique : la nouvelle gifle de Moscou au polisario et à Alger
La Russie renouvelle une position claire et sans ambages. Dans ses relations avec l’Afrique, Moscou rejette le séparatisme et ses soutiens. Cette position a encore prévalu lors de la Conférence ministérielle Russie -Afrique, tenue dimanche dernier à Sotchi.
Russie-Afrique : la nouvelle gifle de Moscou au polisario et à Alger
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Rédaction Medias24
Le 11 novembre 2024 à 11h48
Modifié 12 novembre 2024 à 12h20La Russie renouvelle une position claire et sans ambages. Dans ses relations avec l’Afrique, Moscou rejette le séparatisme et ses soutiens. Cette position a encore prévalu lors de la Conférence ministérielle Russie -Afrique, tenue dimanche dernier à Sotchi.
Dimanche dernier se tenait à Sotchi la Conférence ministérielle Russie -Afrique en guise de préparatifs du 3ème Sommet qui va réunir les deux parties.
La position de Moscou a été on ne peut plus claire : l’Afrique compte 54 pays membres de l’ONU, ni plus, ni moins et c’est ce critère qui a prévalu pour décider des pays invités par le Kremlin. Exit donc le polisario et Alger n’a pas pu faire participer ses protégés.
Un remake des deux premières éditions du Sommet Russie -Afrique, 2019 à Sotchi, et 2023 à Saint Pétersbourg.
Le conclave de Sotchi vient alors confirmer que la Russie ne reconnaît pas et n’a jamais reconnu la «rasd» qui ne saurait se targuer de quelque statut que ce soit auprès de cette puissance mondiale. Pour Moscou, le polisario n’est rien d’autre qu’une des parties à un différend régional fomenté autour du Sahara marocain.
Est-il d’ailleurs besoin de rappeler que le rendez-vous de Sotchi intervenait à moins de deux semaines après l’adoption, par le Conseil de sécurité de l’ONU, de la résolution sur le Sahara marocain. Une résolution au goût amer pour Alger qui comptait sur l’alignement de Moscou sur ses positions.
Tout cela implique une seule et unique lecture : la communauté internationale, en rejetant le séparatisme et les rêves d’une époque révolue, conforte le Royaume dans la dynamique impulsée par le Souverain et consacrant les droits légitimes du Royaume et son intégrité territoriale, avec le plan d’autonomie comme unique base pour parvenir à une solution et clore de manière définitive un conflit vieux de près de cinq décennies.
Ce qui s’est passé à Sotchi nous renseigne aussi sur une autre réalité : le rejet des séparatistes du polisario de davantage de rendez-vous internationaux. Alger n’a pas pu imposer ses protégés lors des sommets Afrique-Chine, Afrique- Corée du Sud ou encore au Forum de Bali.
Attaf, un cri dans le désert
La place qu’a le Maroc auprès de la communauté internationale et auprès de la Russie en particulier s’est reflétée dans la manière dont M. Lavrov, chef de la diplomatie russe, a reçu son homologue marocain, Nasser Bourita et la délégation l’accompagnant.
Les deux hommes se comportent comme de bons vieux amis. De parfaits complices et cela donne une réunion de travail bilatérale dans la bonne humeur et la complicité. M. Lavrov remerciera son homologue marocain d’avoir fait personnellement le déplacement à Sotchi et dira adhérer aux visions du Maroc pour l'Afrique.
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!Si vous voulez que l'information se rapproche de vous
Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsAppRédaction Medias24
Le 11 novembre 2024 à 11h48
Modifié 12 novembre 2024 à 12h20