Finances publiques. Un déficit budgétaire de 64,4 MMDH en 2024, contre 74,9 MMDH en 2023 (TGR)
DATA. À fin décembre 2024, les finances publiques marocaines affichent une hausse des recettes ordinaires de 8,7%, atteignant 367,8 MMDH, ainsi qu’une réduction du déficit budgétaire à 64,4 MMDH contre 74,9 MMDH en 2023. Ces résultats s’expliquent par une progression des recettes fiscales et une évolution modérée des dépenses, tout en intégrant une gestion active de la dette publique. Infographie.

Finances publiques. Un déficit budgétaire de 64,4 MMDH en 2024, contre 74,9 MMDH en 2023 (TGR)
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Badr Elhamzaoui
Le 25 janvier 2025 à 16h00
Modifié 25 janvier 2025 à 14h16DATA. À fin décembre 2024, les finances publiques marocaines affichent une hausse des recettes ordinaires de 8,7%, atteignant 367,8 MMDH, ainsi qu’une réduction du déficit budgétaire à 64,4 MMDH contre 74,9 MMDH en 2023. Ces résultats s’expliquent par une progression des recettes fiscales et une évolution modérée des dépenses, tout en intégrant une gestion active de la dette publique. Infographie.
Selon le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques à fin décembre 2024, émanant de la Trésorerie Générale du Royaume (TGR), l’exécution de la loi de finances 2024 montre une progression notable des recettes ordinaires, qui ont atteint 367,8 MMDH, enregistrant une hausse de 8,7% par rapport à l’année précédente. Cette croissance s’explique principalement par l’augmentation des recettes fiscales, qui ont progressé de 13,8%, soutenues par les hausses significatives de l’impôt sur les sociétés et de l’impôt sur le revenu.
Les recettes provenant des impôts indirects ont également affiché une amélioration marquée de 13,6%, notamment grâce à l’augmentation de la TVA à l’intérieur à l’importation. En revanche, les recettes non fiscales ont reculé de 13,5%, en raison principalement de la diminution des transferts des comptes spéciaux du Trésor (CST) au budget général, bien que les contributions des monopoles aient enregistré une hausse de 18,8%.
Sur le plan des dépenses, celles-ci ont connu une évolution plus modérée, avec une hausse de 2,7%, atteignant 333,3 MMDH. Les dépenses de personnel ont progressé, reflétant l’augmentation des traitements et salaires dans la fonction publique.
Les charges en intérêts de la dette ont aussi augmenté de 15,7%, notamment en raison de la hausse des intérêts de la dette extérieure, qui ont crû de 26,7%.
En parallèle, les dépenses de la compensation ont nettement reculé, enregistrant une baisse de 37,4%, ce qui traduit une diminution des subventions aux produits de base.
Les dépenses d’investissement, pour leur part, ont légèrement augmenté de 0,3%, atteignant 119,6 MMDH, grâce à une hausse des dépenses des ministères, tandis que les charges communes ont diminué.
Ainsi, le déficit budgétaire s’est réduit à 64,4 MMDH à fin 2024, contre 74,9 MMDH un an auparavant. Cette amélioration est attribuée à la progression des recettes ordinaires et à une meilleure couverture des dépenses courantes par les recettes, le taux de couverture atteignant 110,4% en 2024 contre 104,2% en 2023.
Voici les détails de la situation :
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Le 25 janvier 2025 à 16h00
Modifié 25 janvier 2025 à 14h16