En marge de la trêve au Liban, “le film d'horreur” se poursuit dans le nord de Gaza
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Le 29 novembre 2024
Au lendemain de l'entrée en vigueur d'une trêve entre Israël et le Hezbollah au Liban, "le film d'horreur" se poursuit dans le nord de la bande de Gaza, selon le témoignage d'une habitante de cette zone où l'armée israélienne mène une offensive d'envergure depuis bientôt deux mois.
"Nous vivons un véritable film d'horreur, la situation est indescriptible", dit à l'AFP Oum Ahmad Loubbad, jointe au téléphone à Beit Lahia. Elle évoque "des bombardements israéliens incessants", des drones qui "tirent sur tout ce qui bouge".
La quinquagénaire dit avoir "peur" de quitter sa maison et partira "quand l'armée nous le demandera, comme elle l'a fait dans certains quartiers".
En annonçant mardi soir le cessez-le-feu au Liban, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis que la "pression" militaire sur le mouvement palestinien Hamas allait s'"intensifier" dans la bande de Gaza.
La situation y est particulièrement "tragique et très difficile car l'occupation ne permet pas d'introduire quoi que ce soit dans la région", affirme le Dr Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwan, à la lisière des villes de Jabalia et Beit Lahia.
Selon lui "les tirs n'ont pas cessé autour de l'établissement", l'un des deux seuls à fonctionner encore, et partiellement seulement, au nord de la ville de Gaza.
Les hôpitaux du territoire palestinien ont été touchés à de multiples reprises depuis le début de la guerre.
"Au cours des sept dernières semaines, l'opération militaire en cours dans le nord de la bande de Gaza a déraciné 130.000 personnes", a déclaré jeudi sur X le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens.
L'Unrwa estime par ailleurs que "les conditions de survie s'amenuisent pour les 65.000 à 75.000 personnes qui, selon les estimations, restent sur place".
Depuis le centre de la bande de Gaza, un autre habitant, Abou Mohammed Al-Madhoun, âgé de 55 ans, assure que la "situation est catastrophique" et "empire de jour en jour" sur fond de "bombardements incessants". "Il fait froid et la nourriture est chère, un kilo de tomates coûte 200 shekels (environ 50 euros, NDLR). Qui a l'argent pour acheter ça?", se désole-t-il.
(Avec AFP)
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