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Quatrième édition du Choiseul Africa Business Forum

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 11-07 Le cabinet Herzog & de Meuron présente sa vision, non retenue, du Grand Stade de Casablanca

Le cabinet suisse Herzog & de Meuron, connu pour ses multiples prouesses architecturales, notamment l’Allianz Arena de Munich, a présenté sa proposition (non retenue) pour le Grand Stade Hassan II de Casablanca. 

Herzog & de Meuron a partagé sa vision sur ce qu'aurait pu être le Grand Stade de Casablanca. Le prestigieux cabinet suisse a imaginé le stade sous la forme simple et pure d'un bol lumineux. La moitié d'une sphère posée sur le sol.

De l'intérieur, le design optimisé semble vouloir rapprocher le plus possible les spectateurs du champ de jeu.

Pour expliquer sa conception, Herzog & de Meuron a avancé que le nouveau Grand Stade de Casablanca "ne peut pas juste être un stade de football comme les autres, mais il doit transmettre un héritage dont les gens se souviendront pour de nombreuses années, à l’instar des architectures historiques que nous admirons tous depuis l’Antiquité".

L’architecture du nouveau Stade est à la fois "emblématique, simple et pure", ne recherchant pas "l’extravagance luxueuse, mais plutôt une apparence classique et majestueuse". Ce projet a été classé deuxième au concours.

Le stade Hassan II de Benslimane est conçu par le groupement Tarik Oualalou, Populous Limited, M-E Engineers, Maffeis Engineering et Rider Levett Bucknall UK pour un budget global de 4,75 milliards de dirhams.

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 20-11 Accompagnement de start-up : après Rabat et Casablanca, Agadir aura son “Orange Digital Center”

Rencontré en marge de la 4e édition du Choiseul Africa Business Forum, Jérôme Hénique, directeur exécutif, CEO d'Orange Afrique et Moyen-Orient, décortique au micro de Médias24 les principaux enjeux liés à l’inclusion numérique. Éclairage.

L'inclusion numérique est un enjeu crucial pour nombre d'Etats africains, dont le Maroc et certains pays émergents. Pour Jérôme Hénique, l’inclusion numérique "est étroitement liée à la connectivité ; et le rôle de notre groupe est de fournir de la connectivité aux populations de toutes les régions grâce aux réseaux mobile, fixe et à la fibre optique".

Notre interlocuteur considère que l’inclusion numérique implique que chacun puisse avoir des compétences numériques, exigées par le monde d’aujourd’hui et la transformation du continent africain. "C’est pour cela que nous avons lancé depuis plusieurs années des programmes – incarnés par les Orange Digital Centers (ODC) – permettant d’accompagner la transition numérique de l’ensemble de nos clients, établis dans les 18 pays de présence d’Orange".

Plus de 220 start-up accompagnées au niveau régional

 "Les Orange Digital Centers sont des lieux de stimulation et d’accompagnement des projets entrepreneuriaux et des start-up. Au niveau régional, plus de 220 start-up ont été accompagnées dans les ODC, et plus d’un million de personnes formées au codage" révèle Jérôme Hénique.

Dans le même ordre d'idées, notons que l’ODC de Rabat, étendu à Casablanca (ODC Club), a permis d’accompagner, en un an et demi, 35 start-up et la formation de près de 5.000 personnes au Maroc.

"Un autre ODC verra bientôt le jour dans la ville d’Agadir", confie notre interlocuteur, ajoutant que "l’objectif visé par les ODC est d’offrir l’accompagnement nécessaire pour la réussite des projets entrepreneuriaux".

Concrètement, l’accompagnement peut consister, entre autres, à compléter les projets sur différents types de compétences ou à assurer le financement grâce au fonds Orange Digital Venture. En effet, ce véhicule financier est doté d’un compartiment de 50 millions d’euros réservés aux investissements en Afrique.

Ainsi, Orange s'attelle à identifier et à promouvoir des start-up ayant un fort impact sociétal, et qui apportent des solutions aux grandes problématiques du continent. D’où la création, il y a quelques années, du Prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (Poesam). Ce prix récompense, chaque année, les start-up qui se distinguent en la matière.

De plus, chaque été, un Orange Digital Summer Challenge est organisé. L’initiative donne la possibilité aux start-up de se former dans les ODC et de travailler sur des problématiques sociétales particulières. In fine, les meilleures solutions portées par les start-up sont récompensées.

7 start-up, dont une marocaine, et 9 entrepreneurs mis en avant

Cette dynamique, Jérôme Hénique l'a consignée dans un livre, de son initiative, portant sur les African Digital Champions 2023. "Ce livre a pour but de mettre en avant 7 start-up (dont une marocaine, DabaDoc) et 9 entrepreneurs représentatifs du succès, de la diversité et de la créativité des entrepreneurs en Afrique, mais aussi de la pertinence pour le continent des problématiques et domaines adressés, qui vont du stress hydrique aux fintechs en passant par l’éducation, la santé, l’agriculture et la logistique".

La publication du livre s’inscrit dans une logique de démultiplication des vocations, afin d’avoir plus d’entrepreneurs à même de nourrir ce cercle vertueux.  

           Forte présence d'Orange au Maroc

À la question de savoir ce que le Royaume représente pour Orange, notre source explique : "Le Maroc est un pays important pour Orange qui est un opérateur direct via Orange Maroc. Le Royaume abrite aussi le siège social d’Orange pour l’Afrique à CFC".

Le groupe Orange a d’autres filiales au Maroc, notamment Orange Business, et Sofrecom qui conseille et accompagne le développement et la transformation numérique des principaux acteurs du secteur des télécommunications.

"Le Maroc est un hub régional, servant de support pour l’ensemble des filiales africaines d’Orange. Le choix du Royaume est aussi justifié par les conditions d’accueil au sens large, et le positionnement du Maroc qui est un point de départ facile pour les filiales situées en Afrique et au Moyen-Orient", précise Jérôme Hénique.

Autre explication apportée par notre interlocuteur en guise de conclusion : la disponibilité des compétences au Maroc permet d’avoir les activités de service de Sofrecom ou des centres de services mutualisés pour toute l’Afrique.

D'ailleurs, "les ingénieurs radio dédiés au continent sont basés à Rabat, au Radio Engineering Center" ; un centre de services centralisé et mutualisé sur l'optimisation et l'ingénierie.

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 17-11 Déclaration de clôture de Pascal Lorot, Président, Institut Choiseul

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 17-11 Remise des prix : voici les quatre lauréats du Choiseul Africa Business Forum

La 4e édition du Choiseul Africa Business Forum s’est clôturée, ce vendredi 17 novembre, par la cérémonie de remise des prix.

La 4e édition du Choiseul Africa Business Forum s’est clôturée, ce vendredi 17 novembre, par la cérémonie de remise des prix.

Comme à l'accoutumée, quatre prix ont été décernés :

- Le prix Femme dirigeante de l’année à été décerné à Mia Lahlou Filali, CEO de Pharma 5, laboratoire marocain et acteur africain dans le domaine du développement et de la fabrication de médicaments génériques.

- Le prix Talent digital a été remis à Sangu Delle, CEO de Carepoint, entreprise ghanéenne spécialisée dans les logiciels de gestion de pharmacie.

- Le prix Entrepreneur de l’année a été accordé à Abdullahi Bashir Haske, directeur de AA&R Investment Group, une société d'investissement émergente dotée d'un portefeuille diversifié d'investissements et d'opérations dans plusieurs secteurs de l'économie nigériane.

 

- Enfin, Fatma Samoura, secrétaire générale de la FIFA, a décroché le Grand Prix de l'année.

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 17-11 Cérémonie de remise des prix et de clôture du Choiseul Africa Business Forum

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 17-11 Point de presse de Mariam Chabi Talata, Vice-présidente du Bénin

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 17-11 Panel : Urbanisation & développement durable

Les intervenants :
  • Taslim NGOM, Chief Executive Officer, Sertem Group
  • Filippo REAN, Managing Director, Rx France
  • James MWORIA, Group Chief Executive Officer, Centum Investment
  • Raoul JACQUAND, Vice President in charge of education, cities, public services and business development in Africa, Dassault Systems
  • Paul Tasong, Minister Delegate to the Minister of Economy Planning and Regional Development in charge of Planning, Republic of Cameroon
  • Moïse Achille Houssou, Managing Director, Société immobilière et d'aménagement urbain (SIMAU)
  • Taoufiq Benali, Governor, Director, Urban Agency of Casablanca

L’Afrique s’urbanise à grande vitesse. Sa population urbaine a été multipliée par deux depuis l’an 2000 et devrait à nouveau doubler dans les vingt années à venir. A horizon 2040, le continent devrait héberger près d’un milliard d’urbains, qui représenteront plus de la moitié de la population totale du continent.

Cette urbanisation galopante s’accompagne de défis considérables, notamment en matière d’aménagement du territoire, d’accès au logement, d’infrastructures durables et inclusives pour que les villes de demain soient sûres, vivables et attractives.

Le potentiel d’investissement est énorme, avec des besoins estimés entre 130 et 170 milliards de dollars par an.

Comment le secteur privé – local comme international – peut-il mettre à profit sa capacité d'innovation dans la course contre la montre qui s'engage ?

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 17-11 Entretien avec Julien Marcilly, chef-économiste de Global Sovereign Advisory

En marge de la 4ème édition du Choiseul Africa Business Forum, organisée à Casablanca, les 16 et 17 novembre, Julien Marcilly, chef économiste chez Global Sovereign Advisory livre au micro de Médias24, son analyse des questions liées à l’impact de la conjoncture internationale sur la souveraineté économique de l’Afrique. L’économiste porte également un regard sur le développement économique et social du Royaume.

 

Médias24- Selon vous, les tensions géopolitiques internationales dont certaines ont des implications économiques à l’échelle internationale (inflation, hausse des taux des obligations souveraines, crise de la dette, etc..), ne sont-elles pas de nature à éloigner les Etats africains de la souveraineté économique ?

Julien Marcilly. Il est clair que les éléments dont vous faites mention touchent le monde entier. Le durcissement des politiques monétaires a renchéri le coût des crédits pour les entreprises, les ménages ainsi que pour les Etats, notamment en Europe, en Asie, aux USA et en Afrique. Aux implications économiques s’ajoutent les problématiques liées à l’approvisionnement des produits alimentaires - dont les prix ont augmenté suite à la guerre en Ukraine - et aux tensions géopolitiques au niveau mondial et à l’échelle régionale, notamment en Afrique.

On assiste à l’existence de beaucoup de contraintes pour beaucoup de pays. Ce qui, naturellement pèse sur leurs perspectives de croissance à des degrés divers. Et ce, en fonction des spécialisations et des niveaux d’exposition face aux différents risques. Tout cela m’amène à dire que les pays évoluent dans un environnement délicat .

-En avril 2023, un rapport de la CNUCED alertait sur les hausses de taux d’intérêt induites par le resserrement des politiques monétaires, initié par les banques centrales pour lutter contre l’inflation. Selon l’organisation internationale, les coûts d’emprunt, mesurés par les rendements des obligations souveraines, ont augmenté de 5,3% à 8,5% pour 68 marchés émergents. Quelles solutions entrevoyez-vous pour juguler la crise de la dette au niveau de certains Etats émergents et pays en développement ?

- Beaucoup de pays ont dû s’endetter afin de faire face aux différentes crises pour ne citer que la covid-19 et la rupture des chaînes d’approvisionnement liée au conflit russo-ukrainien. Les crises d’offre poussent les Etats à dépenser davantage afin de compenser les effets sur leurs populations. Une telle situation est propice à l’accroissement de l’endettement.

L’autre paramètre crucial et explicatif de la hausse du coût de l’endettement des Etats émergents et des pays africains, est le durcissement de la politique monétaire de la FED (Banque centrale américaine). Aujourd’hui, les conditions de financement des Etats précités sont très difficiles et leurs niveaux d’endettement sont très élevés. Ceci dit, il existe plusieurs solutions, notamment les négociations en cours, à travers le cadre commun lancé par les organisations internationales après la crise Covid-19. Dans le même temps, nous constatons que les négociations pour certains pays sont très lentes.

Il serait aussi opportun et pertinent de se pencher sur la mise sur pied d’une initiative mondiale en la matière en restructurant une partie de la dette de plusieurs pays simultanément car nous sommes en présence de chocs globaux touchant plusieurs Etats en même temps.

-Peut-on dire qu’il existe une corrélation entre la conjoncture économique mondiale et l’économie africaine ?

- Les liens entre les deux sont nombreux. L’Afrique importe beaucoup du reste du monde. Elle exporte également plusieurs matières premières mais aussi des produits manufacturiers vers différents pays. A cela s’ajoutent les transferts des africains établis hors du continent ainsi que les flux financiers publics et privés. Les interconnexions sont donc très nombreuses entre la conjoncture économique mondiale et l’économie africaine même si on a considéré pendant longtemps que l’Afrique était exclue du commerce international.

-Les pays du continent africain devront investir plusieurs milliards de dollars, notamment pour la réalisation de projets d’infrastructures structurants ainsi que pour assurer leur transition énergétique. Selon vous, quels sont les mécanismes idoines à privilégier pour la mobilisation de ces besoins en financement à moindre coût?

- L’Agence internationale pour l’énergie a estimé les besoins en financement des pays émergents et des Etats en développement pour limiter les effets du changement climatique à 2.000 milliards de dollars par an.

Or, il se trouve que la plupart de ces Etats voient leurs finances publiques se dégrader. Ils doivent composer avec des marges de manœuvre très réduites. Le FMI suggère qu’entre 80 et 90% des besoins d’investissement susmentionnés doivent être financés par le secteur privé. Tout enjeu est de savoir comment favoriser les investissements privés. A ce titre, les Etats peuvent créer un cadre idoine et propice aux IDE. Le FMI qui a lancé des facilitations de prêts ainsi que d’autres organisations internationales peuvent jouer un grand rôle en la matière. Autre option : les mécanismes de garantie afin de faciliter le financement par les investissements privés. La solution miracle n’existe pas. Il va falloir trouver plusieurs mécanismes pour atteindre cet objectif.

- Le Maroc s’attelle à implémenter un nouveau modèle de développement plus inclusif. Que pensez-vous des avancées économiques et sociales réalisées par le Royaume au cours des dernières années?

- Tout le monde s’accorde pour dire que le Maroc est un exemple en termes de stratégies de développement économique. La première étape a été de se focaliser sur un secteur pour montrer que le pays pouvait exceller dans le domaine de l’industrie automobile par exemple. Aujourd’hui, le Maroc passe à la vitesse supérieure en attirant des IDE dans d’autres filières.

Ceci dit, le développement de ces pôles d’excellence dans différentes régions a beaucoup d’avantages mais il génère également des inégalités de revenus. Ce qui nécessite des politiques sociales plus précises ciblant des populations bien identifiées. A ce titre, les aides sociales directes (en cours d'élaboration) et l’assurance maladie obligatoire vont dans le bon sens.

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 17-11 Systèmes financiers innovants

Les intervenants :
  • Ghislaine SAMAKÉ, Chief Executive Officer, Ecobank
  • Alexis GROSSKOPF, Founder & Chief Executive Officer, OceanHub Africa
  • Isabelle BEEBAR, Director - Head of International & European Affairs - International & European Affairs Department, Bpifrance
  • Safia HACHICHA, Senior Financial Sector Specialist, The World Bank
  • Lamine SECK, Managing Director, SF Capital

Le continent africain connaît une croissance économique soutenue depuis plusieurs années, mais le financement de cette croissance reste un défi important, même si elle est l’objet de transformations financières exceptionnelles, voire leader sur toute une série d'innovations fintech.

Afin de permettre la transformation économique de l'Afrique, il est nécessaire de mettre en place des systèmes financiers innovants adaptés aux besoins locaux et aux singularités des économies nationales.

Quels sont les opportunités et les défis à relever dans la mise en place de ces systèmes financiers innovants ? Quel rôle clé pour les places financières dans la transformation économique du continent ?

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 17-11 Industries innovantes

Les intervenants :
  • Arnaud FLORIS, Regional Manager for West and Central Africa & Africa Coordinator, Bpifrance
  • Rui Mendes DA SILVA, Chief Executive Officer, Kemet Automobile
  • Hassan BELKHAYAT, Founder & Managing Partner, SouthBridge
  • Zama KHANYILE, Divisional Executive: Venture Capital & Corporate Finance, National Empowerment Fund
  • Mohamed BEN OUDA, President, Aba Technology

La croissance économique future du continent africain dépend en grande partie des activités portées par l’innovation et l’entrepreneuriat. Le continent dispose d’une capacité à adopter des solutions de pointe pour soutenir son processus d’industrialisation, et ce, tout en intégrant les exigences climatiques et environnementales qui s’imposent.

Grâce aux avancées de l’intelligence artificielle, de l’automatisation ou encore de la robotique, l’Afrique a la possibilité de développer des industries innovantes, efficaces et adaptées aux besoins actuels. Les dirigeants d’entreprise et entrepreneurs se distinguent ainsi de plus en plus par leur capacité à mettre en place des solutions disruptives, économes en énergie et en matière premières, et à dépasser les contraintes structurelles associées aux territoires.

Accompagner cette dynamique du secteur privé africain, renforcer le potentiel et le tissu économique de l’Afrique à travers les industries innovantes, et le rendre ainsi plus attractif pour les investisseurs étrangers, est fondamental.

De quelles ressources innovantes ces industries ont-elles plus particulièrement besoin ? Comment créer des conditions favorables au développement d’industries innovantes capables de concurrencer les acteurs internationaux ?

 

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 17-11 Panel : Invest in Benin

Les intervenants :
  • Shegun BAKARI, Minister of Foreign Affairs, Benin
  • Maryse LOKOSSOU, General Manager, Benin Deposit and Consignment Office
  • Letondji BEHETON, Managing Director, SIPI Benin
  • Laurent GANGBES, Managing Director, Investment and Export Promotion Agency
Modération : Adetoye AGUESSY, Chief Executive Officer, RightCom Technologies    

Le Bénin, véritable porte d’entrée de la sous-région – marché de 400 millions de personnes –, est un pays en plein essor économique et social jouissant d’une grande stabilité politique. Le pays connaît une croissance économique élevée (6% en 2022 et 7.2% en 2021 – Banque mondiale) et une inflation contenue (1.5% en 2022 - Banque mondiale).

Le climat des affaires y est très favorable en raison de la multiplication d’opportunités, notamment liées au développement du tourisme et des activités portuaires, et d’engagements étatiques pérennes en matière de stabilité macro-économique. Il est également à noter que le coton – premier produit d’exportation – a permis au Bénin de faire un véritable bond économique.

Alors qu’en 2016, le Bénin était le 4e producteur africain de coton, il est aujourd’hui le premier producteur du continent ; et la seule filière du coton ferait vivre environ 50% de la population.

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 17-11 Mégaprojets dans les infrastructures (énergie, mobilité, eau)

Les intervenants :
  • Ranti AKINDES, Managing Director, SIRAT
  • Loïc JAEGERT-HUBER, North Africa Regional Director, ENGIE
  • Ivanilson MACHADO Executive Director, Grupo Pumangol
  • Reda BOULOS, Managing Director, Egyptian African Arab Co. for Development (EGAAD)
  • Hamza KABBAJ, Managing Director, Société Générale des Travaux du Maroc
Modération : Eric AMOUSSOUGA, Executive Director Francophone Africa, General Electric

Les crises successives ont fait prendre conscience aux gouvernements africains de la nécessité de renouveler la manière de mettre en œuvre les mégaprojets dans les infrastructures, afin de renforcer les chaînes de valeur nationales et régionales, de créer des emplois et de répondre aux besoins de la population.

Ces mégaprojets, tels que les infrastructures énergétiques, de transport, de ports et de logistique, ou encore de traitement, de distribution d’eau et de réutilisation des eaux usées, doivent devenir le moteur de l'émergence économique de l'Afrique.

Comment ces mégaprojets peuvent-ils contribuer à la transformation industrielle du continent ? Quelles sont les leçons à tirer des projets d'infrastructures passés en Afrique, et comment peuvent-elles être appliquées aux projets futurs ?

 

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 17-11 Panel. Chaînes de valeur agroalimentaires : l’avenir des systèmes résilients en Afrique

Les intervenants :
  • Johanne Ackah, General Secretary, Groupe Avos
  • Amine Berrada-Sounni, Chief Executive Officer, Aiguebelle
  • Abdullahi Bashir Haske, Group Managing Director, AA&R Investment Group
  • Babacar N'SECK, Chief Executif Officer, Petale
Modération : Arnaud Floris, Africa Coordinator & Head for West and Central Africa, Bpifrance      

L’Afrique continue de subir une profonde insécurité alimentaire, ce qui constitue un enjeu majeur de souveraineté, sans oublier le fait que la sécurité alimentaire est un objectif à atteindre dans le cadre de l’Agenda 2030 et des Objectifs de développement durable (ODD). L'Afrique doit ainsi déployer son plein potentiel en matière de modèles de production alimentaire, en en développant de nouveaux, notamment pour être plus résilients face aux crises comme le changement climatique.

Conformément à la Déclaration de Dakar sur la souveraineté alimentaire et la résilience, il s'agit désormais de faire évoluer les modèles de financement et d'assistance technique actuellement insuffisants, de garantir l’accès à grande échelle de technologies agricoles adaptées, de libérer le potentiel d'impact des PME agricoles en Afrique et de renforcer les synergies entre les différents acteurs tout au long de la chaîne de valeur agroalimentaire : producteurs, transformateurs et exportateurs.

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 17-11 Déclaration de Mehdi Alaoui, fondateur de La Startup Station

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 17-11 Les PPPs et la Coopération interrégionale au service du développement des territoires

Les intervenants:
  • Abdellatif MÂZOUZ, President, Casablanca-Settat Region (introduction)
  • Mbarka BOUAIDA, Président of Association of Regions of Morocco (ARM) and Council of the Guelmim-Oued Noun Region
  • Moussa KOUYATÉ, President, The National Public-Private Partnership Steering Committee (CNP-PPP)
  • Driss BOUTTI, Regional President, General Confederation of Moroccan Enterprises
  • Alphonse KADJO KOUAME, First Vice-President, South Comoé Regional Council
  • Jalil BENABDILLAH, Vice-President in charge of Economy, Employment, Innovation and Reindustrialization of Région Occitanie
Modération : Abdellatif KOMAT, Dean, Hassan II University Casablanca.        

 

 

Les investissements public-privé se sont consolidés en Afrique ces dernières années, à la suite d’une refonte des cadres institutionnels et juridiques dans la majorité des Etats africains, permettant notamment de multiplier la réalisation de projets d’infrastructures et la gestion de réseaux d’envergure.

Au-delà des projets réalisés via des partenariats public-privé (PPP) à l’échelle nationale, ont également pu être mis en œuvre des partenariats locaux. L’échelle de la région, véritable vecteur de croissance économique et de développement, est emblématique. Force est toutefois de constater que le potentiel des PPP demeure insuffisamment exploité sur le continent et est confronté à diverses difficultés (méfiance des acteurs privés, lenteur des projets, manque de transparence etc.).

Les régions ont ainsi un rôle clef à jouer pour offrir davantage d’opportunités de nouer de tels partenariats, mais également de simplifier et diversifier leur nature juridique et financière afin de les rendre plus attractifs et sécurisés pour les investisseurs privés. Le panel explorera ainsi l’utilisation des PPP comme instruments de développement économique et leur intégration dans la commande publique des régions du continent.

Des présidents de régions, mais également des acteurs privés ayant investi ou désireux d’investir au travers de PPP s’exprimeront à ce sujet, feront un état des lieux et rapport des bonnes pratiques en la matière.

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 17-11 Quelles souverainetés économiques pour l’Afrique ?

Les intervenants :
  • Albert YUMA, Chairman, Congo Business Federation
  • Mehdi TAZI, Vice-President General, General, Confederation of Moroccan Enterprises (CGEM)
  • Anne-Laure KIECHEL, Founder & Chief Executive Officer, Global Sovereign Advisory
  • Mohamed Hwej , Ministre de l’Economie et du Commerce Libye
  • Shegun Bakari, Ministre des Affaires étrangères du Bénin
  • Hisham EL KHAZINDAR Co-fondateur et Directeur général, Qalaa Holdings
Modérateur : Manal BERNOUSSI    

La question de la souveraineté de l’Afrique est d’une importance considérable, tout particulièrement dans un contexte de crises économiques et politiques d’ampleur nationale, régionale et internationale.

Ce constat soulève les sujets de la sécurisation des approvisionnements à court et long termes, de la production locale et de la création de nouvelles chaînes de valeur régionales. Les défis sont nombreux et variés et appellent à une action de la part des dirigeants africains, issus des secteurs public et privé.

Peuvent être cités les enjeux liés au capital humain et l’économie de la connaissance, à la géopolitique, à l’industrialisation, à la transition écologique et énergétique, ainsi qu'à la montée des besoins en matières premières et aux nationalismes des ressources.

Quel partenariat entre les secteurs public et privé pour favoriser l’émergence de champions stratégiques régionaux et mondiaux ?

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 17-11 Chakib Alj : “La nécessité de créer de la valeur ajoutée africaine via l'industrialisation devient un impératif urgent”

 

"Choiseul Africa Business Forum, devenu désormais l'un des rendez-vous incontournables de l'investissement au Maroc et en Afrique.

"Nous sommes actuellement témoins de profondes mutations que nous ne pouvions imaginer il y a quelques années. Nous vivons dans une ère marquée par l'imprévisibilité et la volatilité. Mais dans ce flou, il est de plus en plus clair que l'Afrique peut apporter des réponses et des solutions et être véritablement "ce continent de la croissance, de la relance et où l'avenir se joue".

"Comment traduire cela dans la réalité ? Comment passer des paroles aux actes ? Comment transformer les défis actuels en opportunités pour l'Afrique ? Ce sont autant de questions qui nous réunissent aujourd'hui.

"Depuis le début des années 2000, l'Afrique a connu un essor économique plus rapide que la moyenne des pays développés. Le Covid-19 et la guerre entre la Russie et l'Ukraine ont interrompu cette belle lancée, générant des chocs alimentaires et énergétiques sur le continent et impactant la croissance économique, passant de 4,1 % en 2022 à 3,8 % en 2023.

"Dans ce contexte, la nécessité de créer de la valeur ajoutée africaine via l'industrialisation devient un impératif urgent. Ça se joue maintenant, nous ne pouvons plus nous permettre d'exporter de la noix de cajou à partir de la Côte d'Ivoire pour qu'elle soit transformée au Vietnam et revendue par la suite au Maroc ou en Egypte.

"Dotés d'une population jeune et dynamique, d'un énorme potentiel en matière d'énergies renouvelables et d'abondantes ressources naturelles et agricoles, les pays africains doivent joindre leurs forces pour construire des chaînes de valeur industrielles continentales intégrées, durables et innovantes, diversifier leurs économies respectives, réduire leur vulnérabilité aux facteurs extérieurs et tirer plein profit de la zone de libre-échange continentale africaine, qui représente la plus grande zone de libre-échange au monde avec un marché de 1.2 milliard de consommateurs.

"Au sein de la CGEM, nous avons réalisé une étude pour identifier les complémentarités entre les chaînes de valeur africaines, ainsi que les opportunités qui en découlent. Il en ressort un énorme potentiel mais dont l'exploitation requiert l'activation de certains leviers relatifs, notamment à un meilleur climat des affaires africain favorable à la croissance des entreprises africaines surtout les PME et à l'émergence de champions nationaux, à des standards et réglementations harmonisés, à un Made in Africa fort et reconnu, à des infrastructures logistiques et énergétiques efficaces, à des outils financiers adaptés, ainsi qu’à des systèmes de formation et de développement des compétences en adéquation avec le marché de l'emploi.

"J'aimerais souligner ici l'importance du partenariat public-privé pour réaliser ces objectifs et libérer les énergies. Les territoires ont également un rôle à jouer.

"Le secteur privé que je représente aujourd'hui est pleinement conscient des défis et opportunités que je viens de mentionner et reste engagé pour contribuer à l'essor économique de l'Afrique dans une logique de co-investissement et de co-développement.

"Sous l'impulsion de notre souverain, les investissements directs étrangers (IDE) du Maroc en Afrique sont passées de 100 millions de dollars en 2014 à plus de 800 millions de dollars en 2021.

"Le Maroc est aujourd'hui le deuxième investisseur africain sur le continent et ce qui est important à noter, c’est que ces investissements se font en partenariats avec les acteurs locaux et créent des emplois pour les populations locales.

"Je citerai l'exemple du partenariat entre le groupe OCP et Dangote pour les usines d'engrais au Nigéria, celui du Groupe Holmarcom avec l'entreprise sénégalaise Peacock qui se développent actuellement au-delà de leurs marchés respectifs, ou encore les joint-ventures dans le cadre du Gazoduc Maroc-Nigéria qui intègre plusieurs acteurs africains mais également des fonds d'investissement de toute la région.

"C'est cette dynamique que nous devons accélérer et généraliser pour assurer la croissance de nos entreprises. Notre Forum d'aujourd'hui se veut donc une plateforme privilégiée pour explorer les moyens de réaliser ces ambitions et étudier les pistes de coopération dans des secteurs à fort potentiel.

"En parlant de secteurs stratégiques, je pense tout naturellement aux énergies renouvelables qui présentent d'énormes opportunités business qui pourront éclairer l'avenir de l’Afrique.

"Je réitère ces chiffres parlants : les réserves totales d’énergie solaire disponibles, en théorie, sur le continent, sont estimées à près de 60 millions de TéraWattsheure par an, contre 37,5 millions pour l’Asie et le Moyen Orient, et seulement 3 millions pour l’Europe. Cependant, les capacités solaires de l’Afrique ne représentant que 1 % du total de la production mondiale, sans parler de l’éolien et de l’hydrogène vert.

"Qu'attendons-nous pour exploiter ce potentiel au moment où nos pays subissent de plein fouet les impacts des changements climatiques et sont tous attendus sur la décarbonation ?

"Un autre secteur-clé est celui de l'infrastructure. Comme vous le savez, il n'y a pas d’industrialisation et de commerce sans infrastructures de qualité et malgré tous les efforts et avancées, les infrastructures en Afrique restent insuffisantes et de surcroit inégales en fonction des pays. Les financements du secteur privé, dans le cadre de PPP, peuvent véritablement changer la donne, accélérer la transition énergétique et contribuer à construire des écosystèmes, notamment agroalimentaires capables de nourrir toutes les populations africaines.

"Par ailleurs, assurer la sécurité sanitaire de l'Afrique doit rester parmi nos priorités. Avec une population de 1,3 milliard actuellement qui devrait atteindre 2,5 milliards en 2050, l’Afrique importe 70% à 90% des médicaments qu’elle consomme. Selon l’OMS, 42% des médicaments contrefaits circulent en Afrique.

"Le Maroc produit actuellement 70% de son besoin en matière de médicament et a réussi à développer l’expertise nécessaire pour devenir un hub au niveau continental dans cette industrie avec des sociétés marocaines implantées au Rwanda, au Sénégal ou encore en Côte d’Ivoire. Nous pouvons reproduire le même schéma pour construire des systèmes et services de santé performants et là encore le rôle des PPP est majeur.

Un autre secteur qui me parait clé est l'éducation et la formation des talents. Comme je l’ai mentionné, la population africaine va doubler d’ici 2050 avec la moitié de cette population qui sera âgée de moins de 25 ans. Les jeunes étant la principale richesse de l’Afrique, il faut les préparer tôt pour accompagner la croissance de leur continent. Le capital humain est la base de toute industrie et de toute économie !

"Et enfin, investissons ensemble dans la tech. L’Afrique a fait des progrès significatifs au cours des dernières années surtout dans la Fintech. Pour que le continent puisse disposer de sa propre technologie et d'un écosystème d'innovation solide, compétitif et durable, il faut soutenir davantage les startups. Nous pouvons y arriver en facilitant l'accès au financement, en investissant dans une meilleure infrastructure internet, en priorisant la formation des talents et en veillant à retenir nos compétences africaines chez elles.

"Dans son discours à l’occasion de la commémoration du 48ème anniversaire de la fête du trône, notre Souverain a exprimé son souhait pour que "la façade atlantique du Sahara Marocain devienne un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique, un foyer de rayonnement continental et international".

"Pour cela, Sa Majesté le Roi a affirmé, je cite : "En menant à bonne fin les projets d’envergure qui y sont lancés, nous veillons à doter nos Provinces du Sud des services et des infrastructures indispensables à leur développement économique. En outre, pour assurer une connexion fluide entre les différentes composantes du littoral atlantique, nous nous attachons à mettre à disposition les moyens de transport et les stations logistiques nécessaires", fin de citation.

"Cette excellente initiative royale permettra de consolider l'intégration économique africaine et favorisera l'investissement, le co-développement et la création d'emplois dans bon nombre de pays africains avec un impact sur l'ensemble du continent. Elle apportera également un lot d'opportunités pour les opérateurs économiques nationaux et internationaux au moment où le Maroc déploie sa nouvelle charte d'investissement dotée d'une enveloppe de 550 milliards de dollars et l'objectif de créer 500.000 emplois, et se prépare pour représenter l’Afrique en organisant la Coupe du Monde 2030.

"Nous avons donc un véritable momentum continental à saisir, et ce n'est pas moi qui le dis. Lors de l'Africa Investment Forum tenu la semaine dernière à Marrakech, toutes les voix s'accordaient à dire que le potentiel africain n'est plus à démontrer, il faudra maintenant passer à l’acte, prendre des risques et investir. L'Afrique est certes le marché de demain, mais elle est aussi et surtout le marché d'aujourd'hui."

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 17-11 Abdellatif Maazouz : “l'Afrique a besoin d'initiatives audacieuses et innovantes pour libérer tout le potentiel du continent”

"L’édition de l’année dernière était dédiée au développement humain durable et à la promotion d’un investissement responsable et mutuellement avantageux dans les différents territoires de notre Continent, l’Afrique, dans le cadre d’un Partenariat Sud-Sud-Nord.

"Cette année, nous continuons notre réflexion en faveur d’un développement durable pour l’Afrique, et nous nous penchons sur une question ô combien importante et on ne peut plus d’actualité, à savoir « la souveraineté économique de notre Continent, l’Afrique ».

"Il importe d’ailleurs de souligner que cette 4ème édition du Choiseul Africa Business Forum se tient au Maroc, quelques semaines après le déroulement à, Marrakech, des Assemblées Générales du FMI et de la Banque Mondiale ; les premières à être organisées sur notre Continent depuis 50 ans. Tout un symbole pour notre pays et notre Continent! Les débats de ce grand forum mondial ont bien montré que nous vivons, et que nous continuerons à vivre pour des années encore, l’INSTANT AFRIQUE.

"Nous en sommes certainement conscients; mais faisons ce qu’il faut, et faisons-le maintenant, pour en tirer le meilleur bénéfice pour nos concitoyennes, concitoyens et pour le reste de l’humanité. SM LE ROI a bien dit dans son message adressé aux participants à la 4eme édition du forum pour l'investissement en Afrique, qui se tenait à Marrakech du 08 au 10 novembre, sous le thème "libérer les chaines de valeur de l'Afrique" :

« l'Afrique, qui regorge d'opportunités d'investissement pour les opérateurs privés a, plus que jamais, besoin d'initiatives audacieuses et innovantes pour encourager l'initiative privée et libérer tout le potentiel du continent ».

"Des rencontres comme celles de Marrakech et la nôtre, aujourd’hui, doivent permettre d’orienter les initiatives d’investissement, qu’ils soient privés, publics, ou dans le cadre de partenariats public- privés vers des projets structurants et constructeurs d’un continent socialement développé et économiquement souverain. C’est aussi l’occasion pour nous de nouer des partenariats, WIN–WIN, aux niveaux des Etats, des territoires et des entreprises, en vue de définir les principes et jeter ou consolider les bases d’économies africaines intégrées, durables, inclusives, innovantes et mutuellement souveraines.

"Dans cet esprit, le Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté Le Roi, a manifesté, à maintes reprises, sa pleine adhésion à toute initiative ou politique en mesure de renforcer la dynamique et la souveraineté économiques de notre Continent, notamment par l’investissement, le renforcement des infrastructures (routières, maritimes, aéroportuaires, ferroviaires, énergétiques et technologiques) ; la construction de chaines logistiques cohérentes et complémentaires, la valorisation de nos ressources naturelles riches et variées, puis l’épanouissement et la libération des énergies de notre capital humain, jeune et doté de grandes capacités. Mieux encore, le Royaume ne cesse d’investir, d’inciter et d’encourager nos opérateurs à s’investir dans leur Continent qui constitue d’ailleurs la première destination de nos IDE sortants. Nos infrastructures de rang mondial (aéroports, ports, routes, etc), notre place financière internationale (CFC), nos expériences en matière de planification et de mise en œuvre de politiques sectorielles et territoriales, sur les plans économique, humain et environnemental sont toujours ouverts à l’usage et au partage d’expériences avec nos partenaires, amis et voisins du Continent et d’ailleurs.

"Je saisis l’occasion de ce Forum pour réitérer la prédisposition des 12 Régions du Maroc, et plus particulièrement la Région Casablanca-Settat, à mettre en œuvre des accords de coopération réelle, et mutuellement avantageuse, avec d’autres Régions de pays frères et amis"

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 17-11 Nadia Fettah Alaoui : “La quête de la souveraineté économique en Afrique passe par le renforcement de la capacité du continent à définir et à maitriser son propre destin économique”

Lors du discours de Nadia Fettah Alaoui, ministre de l'Economie et des finances, prononcé par Leila Benali, ministre de la Transition énergétique, lors de la quatrième édition du Choiseul Africa Business Forum ce vendredi 17 novembre, elle souligne les principaux défis du continent africain pour renforcer sa souveraineté économique.

Empêchée d'être présente à l'évènement à cause des discussions du PLF 2024 au Parlement, le mot d'ouverture de Nadia Fettah Alaoui, ministre de l'Economie et des finances, a été prononcé par sa collègue Leila Benali, ministre de la Transition énergétique.

"Notre continent continue de faire face à des défis structurels à différents niveaux, principalement liés à la capacité de production, des ressources humaines et d’action-financement, de déficit en infrastructure et en termes de finance publique et d’endettement", a déclaré la ministre avant de souligner la dépendance des pays africains, des pays étrangers et des marchés mondiaux.

"La situation s’est amplifiée ces dernières années par la succession de crises sanitaire et économique ainsi que les multiples tensions géopolitiques. Ce qui a considérablement troublé l'économie de nos pays et déclenché de nouveau débats sur la souveraineté du continent, qu’elle soit énergétique, alimentaire, sanitaire, industrielle ou numérique" poursuit-elle.

Selon la même source, les principaux axes à suivre pour renforcer cette souveraineté au niveau du continent africain sont les suivants : l'exploitation optimale des ressources des pays, l'approfondissement des chaines de valeurs régionales et sectorielles, la levée des contrainte à l'investissement au niveau national et à l'étranger et la consolidation de l'ouverture commerciale principalement à travers l'accélération de l'entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), le développement des infrastructures et les réseaux logistiques de connectivité nationale, régionale et intercontinentale et enfin, la coordination des actions en vue de la mise en place de politiques pour l'émergence de champions nationaux et régionaux et le développement de partenariats public-privé au niveau national et régional.

Elle a par ailleurs souligné que "le Maroc n’échappe pas à cette conjoncture" avant de souligne les différentes réformes et plans économiques qui ont été mis en œuvre pour objectif de "jeter les bases d’une économie moderne et ouverte capable de subvenir à des besoins internes croissants".

 

Voici l'intégralité  de son discours : 

"Comme vous le savez, notre continent continue de souffrir et de faire face, depuis des décennies, à des défis structurels à différents niveaux, principalement en matière de capacités de production, de ressources humaines, d’accès au financement, de déficits en infrastructures et en termes de finances publiques et d’endettement.

"Bien que le continent regorge de ressources et de capacités indéniables, la croissance des économies africaines reste insuffisante avec une dépendance accrue vis-à-vis de l’étranger et des marchés mondiaux.

"Cette situation s’est amplifiée ces dernières années par la succession de crises sanitaires et économiques ainsi que par les multiples tensions géopolitiques, ce qui a considérablement troublé les économies de nos pays et a remis à l’actualité, de nouveau, le débat sur les questions de la souveraineté économique des pays.

"Qu’elle soit énergétique, alimentaire, sanitaire, industrielle ou numérique… la souveraineté économique dépasse désormais le cadre d’un simple slogan pour devenir un enjeu de développement majeur.

"A l’instar des autres pays du continent, le Maroc n’échappe pas à cette conjoncture et s’inscrit dans la mouvance engagée au niveau mondial pour renforcer sa souveraineté économique, initiée depuis des décennies.

"En effet, et depuis son indépendance, le Royaume a placé la question de la souveraineté économique au centre des politiques publiques menées dans notre pays. C’est à ce titre que plusieurs plans et programmes de développement économique ont été adoptés et mis en œuvre sur plusieurs décennies, avec comme objectif de jeter les bases d’une économie moderne et ouverte, capable de subvenir aux besoins d’une demande interne croissante et de plus en plus diversifiée en produits de base et produits manufacturiers.

"Les progrès réalisés par notre pays en matière de renforcement et de diversification des secteurs productifs se sont inscrits dans une nouvelle dynamique au cours des deux dernières décennies.

"En effet, et dans le cadre de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, plusieurs réformes et projets ont été lancés reflétant l’engagement du Maroc dans une trajectoire de modernisation et de transformation de son économie, qui a permis, non seulement de poursuivre les objectifs de souveraineté économique, mais également de développer de réelles capacités à l’export.

"Aussi, le Royaume a poursuivi ses efforts pour la modernisation de son secteur agricole et ses industries agro-alimentaires, contribuant ainsi à renforcer la souveraineté alimentaire du pays et son offre à l’export.

"Le pays s’est attelé, en outre, à développer des écosystèmes industriels solides autour des métiers mondiaux du Royaume considérés comme des secteurs d’activité vitaux pour l’économie marocaine. Les stratégies industrielles successives mises en œuvre ont permis de jeter les bases d'un Maroc industriel moderne, le positionnant comme une plateforme mondiale compétitive et révélant son potentiel, sa résilience et son agilité.

"La réduction de la dépendance énergétique et la sécurisation des approvisionnements du pays ont été également au centre des priorités des politiques publiques. A cet égard, les stratégies énergétiques adoptées ont permis le développement de nouvelles filières et des capacités considérables de production des énergies renouvelables notamment autour du solaire et de l’éolien.

"Dans le même sens, le nouveau modèle de développement, adopté en 2021 sous les Hautes orientations Royales, a placé la souveraineté économique du pays au cœur des politiques publiques.

"De même, et afin de consolider la sécurité stratégique du pays,  Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’assiste, a appelé, en octobre 2021, lors de son discours au Parlement « à la création d’un dispositif national intégré ayant pour objet la réserve stratégique de produits de première nécessité, notamment alimentaires, sanitaires et énergétiques et à la mise à jour continue des besoins nationaux en la matière ».

"Si le Maroc a pu réaliser des progrès indéniables en matière de souveraineté économique, le contexte de crises successives que nous vivons depuis quelques années, qui vient s’additionner aux contraintes structurelles de nos économies,  confirme notre conviction que seule une réponse africaine globale et commune serait en mesure de nous permettre, nous les pays du continent, à relever les défis liés à la souveraineté économique de notre continent.

"A cet égard, permettez-moi de rappeler l’engagement du Maroc en faveur de la coopération Sud-Sud qui donne, sous les orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’Assiste, au développement des relations économiques avec les pays africains une priorité stratégique.

"Que ce soit dans le cadre des partenariats bilatéraux et multilatéraux du Royaume ou à travers les initiatives des opérateurs économiques privés, le Maroc a constamment fait preuve de sa détermination à œuvrer au renforcement de ses relations économiques avec les pays du continent et à contribuer aux efforts de leur développement économique, dans le cadre d’une approche gagnant-gagnant.

"Sans chercher l’exhaustivité, je voudrais mentionner, dans ce cadre, l’engagement des opérateurs du secteur financier marocain en Afrique, notamment, les banques qui apportent une contribution importante en matière de financement de l’économie et de renforcement des capacités de production dans plusieurs pays du Continent. Je cite, également, le cas du Groupe OCP qui joue désormais un rôle déterminant dans la sécurité alimentaire de toute l’Afrique, à travers ses investissements au Maroc et dans les autres pays, son offre de produits et son expertise.

"Le mégaprojet de gazoduc devant relier le Maroc et le Nigéria par la façade atlantique, dont la mise en œuvre a franchi des étapes importantes, devra, en particulier, sécuriser l’approvisionnement en énergie d’une quinzaine de pays de l’Afrique de l’Ouest, et ainsi contribuer au décollage et l’intégration économique de l’ensemble de la région.

"En fin, l’initiative Afrique Atlantique portée par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI que Dieu L’Assiste, constitue un autre espace qui devra servir la promotion de la coopération économique et le développement de la façade atlantique. Je voudrais rappeler ici que dans son discours à la Nation du 6 novembre courant, à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche verte, le Souverain a fait part de son souhait «que la façade atlantique devienne un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique, un foyer de rayonnement continental et international ».

"La quête de la souveraineté économique en Afrique passe principalement par le renforcement de la capacité du continent à définir et à maitriser son propre destin économique. C’est une approche qui ne peut être que multidimensionnelle et intégrée, incluant les principaux secteurs économiques.

"Aussi, et pour conclure mes propos, je souhaiterais partager avec vous quelques points qui devront, à mon sens, constituer les principaux déterminants pour l’atteinte de notre ambition commune, légitime et réaliste, de souveraineté économique africaine  :

  • l’exploitation optimale des ressources, des moyens et des avantages comparatifs de chaque pays ou région et leur mise en commun, dans une approche globale, coordonnée et intégrée ;
  • l'approfondissement des chaînes de valeurs régionales et sectorielles dans le sens de la complémentarité et l’incitation à la création de synergies entre les opérateurs économiques des pays africains, notamment, dans les secteurs considérés stratégiques pour la souveraineté économique du Continent ;
  • la levée des contraintes à l’investissement étranger et la consolidation de l’ouverture commerciale au niveau du continent principalement à travers l’accélération de l’entrée en vigueur de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (Zlecaf) ;
  • la poursuite des efforts pour le développement des infrastructures et des réseaux logistiques et de connectivité, aussi bien au niveau national que régional et continental ;
  • la coordination des actions en vue de la mise en place de politiques et d’incitations pour l’émergence de champions régionaux et le développement de partenariats public-privé, au niveau national et régional, au profit des objectifs de la souveraineté économique de l’Afrique ;"

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 17-11 Ouverture du Choiseul Africa Business Forum

Les intervenants :
  • Pascal LOROT, Président, Choiseul Africa
  • Nadia Fettah Alaoui, Ministre de l’Économie et des Finances du Maroc
  • Mariam Chabi TALATA, Vice-President, Republic of Benin
  • Abdellatif MÂZOUZ, President, Casablanca-Settat Region
  • Chakib ALJ, President, General Confederation of Moroccan Enterprises
   

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 14-11 La souveraineté économique de l’Afrique au cœur de la 4e édition du Choiseul Africa Business Forum

La quatrième édition du Choiseul Africa Business Forum se tiendra les 16 et 17 novembre 2023 à Casablanca, sous le signe de la souveraineté économique africaine.

Placé sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, ce forum, qui sera organisé en partenariat avec la région Casablanca-Settat et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), accueillera plus de 800 décideurs et hauts dirigeants économiques et institutionnels parmi les plus influents d’Afrique, d’Europe et du Golfe autour de panels dédiés à des thématiques porteuses de croissance pour le continent, indique Choiseul Africa dans un communiqué. Pour cette édition, le Bénin sera le pays à l’honneur.

Le programme contiendra, entre autres, un panel dédié aux PPP (partenariats public-privé) et à la coopération interrégionale au service du développement des territoires. Conçu en partenariat avec la région Casablanca-Settat, ce panel se penchera sur le fort potentiel des partenariats public-privé tant au niveau national que local, notamment en termes de réalisations de projets d’infrastructures et de gestion de réseaux d'envergure.

En parallèle de cette programmation, sera organisée pour la deuxième année consécutive, une cérémonie de remise des prix Choiseul Africa, qui récompensera des acteurs économiques et sociétaux s’étant distingués par des projets à forte valeur ajoutée.

Cette année, cinq prix seront mis à l’honneur : "CEO de l’année", "Femme dirigeante de l’année", "Stratégie innovante", "Talent digital de l’année" et "le Grand Prix Choiseul Africa".

Lancé en 2014 par Choiseul, l’initiative Choiseul Africa vise à valoriser le talent des jeunes dirigeants économiques du continent. Grâce au Choiseul 100 Africa, classement qui recense annuellement les 100 leaders économiques africains de 40 ans et moins parmi les plus talentueux de leur génération, Choiseul a su structurer un réseau panafricain de tout premier ordre à l’échelle du continent. Les alumni et lauréats de ce classement constituent aujourd’hui une communauté de plus de 700 décideurs économiques représentant 48 des 54 pays africains.

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